Les dépenses publiques atteindront 57,1% du PIB en 2013, un record

L\'heure est à vouloir réduire les dépenses au gouvernement, qui a annoncé que l\'année 2014 serait marqué par des réductions de dépenses qui représenteront 80% des 18 milliards d\'euros d\'effort budgétaire. Il faut dire que malgré les hausses d\'impôts décidées ces dernières années, le niveau des dépenses publiques devrait atteindre un record cette année en représentant 57,1% du produit intérieur brut (PIB), selon le quotidien Les Echos citant Bercy.Lire aussi : Idée reçue : pour faire des économies il est préférable de couper dans les dépenses publiquesLes dépenses ont augmenté plus vite que le PIBC\'est un petit peu plus que les 56,9% qui étaient attendus par Paris dans son plan de stabilité communiqué à Bruxelles pour cette année. Et c\'est tout juste en deçà du Danemark, dont les dépenses publiques devraient représenter 57,9% du PIB à la fin de l\'année. La dernière fois que les dépenses publiques de la France avaient atteint un niveau avoisinant les 56,8% du PIB, c\'était en 2009. Cette année là, le pays avait connu sa pire récession depuis 1945 avec un recul de 2,2% de la richesse nationale, ce qui avait fait monter mécaniquement le ratio dépenses publiques / PIB. En 2012, la croissance avait été nulle.Lire aussi : La Cour des comptes suggère des économies qui vont faire hurlerDépenses imprévues et inflation au ralentiCette fois-ci, selon le quotidien économique, l\'écart entre la prévision fournie à Bruxelles et le résultat à la fin de l\'année s\'explique par quatre facteurs différents. L\'État a du faire face au paiement au printemps de 1,8 milliards d\'euros de financement exceptionnel, à 600 millions d\'euros de reprise d\'une dette d\'EDF et à l\'annulation d\'une créance détenue sur la Nouvelle-Calédonie de 200 millions d\'euros. Mais le plus douloureux provient d\'une inflation moins forte que prévu à 0,8% contre 1,2% qui a tiré les dépenses à la hausse. La tendance devrait s\'inverser dés 2014 avec un taux de dépenses publiques équivalent à 56,7% l\'année prochaine.Lire aussi : Dépenses publiques, une drogue dure depuis 1974Recettes moins élevées que prévu faut de croissanceEn revanche, du côté des prélèvements obligatoires, cela devrait être un peu moins fort que prévu. En effet, selon les dernières prévisions, ceux-ci ne devraient pas dépasser les 46%, contre 46,3% initialement prévu. Cette nouvelle ne signifie toutefois pas que les contribuables ont payé moins d\'impôts relativement à ce qu\'ils ont gagné ou dépensé, mais simplement que les recettes fiscales ont été moins importantes que prévu à cause d\'une conjoncture dégradée.
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