La Hongrie refuse de durcir son plan d'austérité

La fièvre est montée lundi sur les marchés après la décision du gouvernement hongrois de ne pas durcir son plan d'austérité, en dépit de la demande pressante du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne (UE), ses deux précieux pourvoyeurs d'aide. Le ministre de l'économie, György Matolcsy, a indiqué que le FMI et l'Union ont en conséquence supendu le versement des nouvelles tranches du prêt de 20 milliards d'euros accordés à la Hongrie en 2008 et qui expire fin octobre.Il a toutefois insisté sur la détermination du gouvernement de Viktor Orban, Premier ministre hongrois, à « maintenir le déficit public à 3,8 % du Produit intérieur brut pour 2010, et à le ramener sous 3 % l'an prochain ». Selon le ministre de l'Économie, les émissaires du FMI et de l'UE ont jugé trop élevé le rendement envisagé de la future taxe sur les banques. Celle-ci devrait rapporter, selon Budapest, 650 millions d'euros. Pour György Matolcsy, la seule alternative à cette taxe serait une série de nouvelles mesures d'austérité que la population rejettera immanquablement.Quant à l'accès de faiblesse de la devise nationale, le forint, et à la montée du coût des crédits sur le marché des changes, le ministre a affirmé ne pas partager l'inquiétude des analystes et considère qu '« en terme de déficit public, la Hongrie se trouve dans le peloton des 27 pays de l'UE ». A présent il faudra attendre septembre pour que reviennent à Budapest les délégations du FMI et de l'UE. L. C.
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