Des maires rencontrent le président à l'élysée

Collectivités localesAu moins, ils sont d'accord sur la forme. Selon l'Élysée, Nicolas Sarkozy a souhaité inviter aujourd'hui les 700 élus membres des associations de maires, afin « d'échanger » avec eux. Selon l'Association des maires de France, ce sont les élus qui ont insisté auprès de l'Élysée pour que la rencontre ne se limite pas à un discours du président et qu'un dialogue soit possible.Quoi qu'il en soit, Nicolas Sarkozy devrait prononcer un court discours d'accueil, ce matin, avant qu'un échange s'instaure avec les élus.Le niveau de participation à cette rencontre devrait déjà fournir un indice du degré de mécontentement des maires, après le discours de « déminage » de François Fillon, mardi. Sur les 700 élus conviés au palais présidentiel, seuls 200 avaient répondu positivement à l'invitation, hier, selon les associations de maires. La majorité des élus socialistes devraient boycotter la rencontre.Quant aux élus de la majorité, certains, hier, au congrès, racontaient qu'ils faisaient l'objet de relances pressantes par courrier électronique?Alors que l'essentiel de l'avenir de la réforme de la taxe professionnelle (TP) va se jouer ce week-end au Sénat, les maires restent toujours déterminés. La résolution générale de leur congrès, présentée hier, estime que les deux réformes (territoriale et de la taxe professionnelle) « ne sont pas acceptables en l'état ». Le congrès demande donc « instamment à l'État » de « prendre davantage en considération les attentes des élus », se contentant de « prendre acte » des annonces de François Fillon.ConditionsLa résolution pose en particulier un certain nombre de conditions pour que la réforme de la TP n'ampute pas l'autonomie financière des communes. Et prévient : « 2010 devra être mise à profit pour rechercher l'indispensable consensus républicain sur les deux réformes. Si cette offre de dialogue et de négociation ne recevait pas de réponse positive, le congrès mandate le bureau de l'AMF pour qu'il définisse et engage rapidement les actions qui se révéleraient utiles. La gravité de la situation et l'ampleur des réformes nécessaires nous interdisent l'inaction. » Hier, le président (UMP) de l'AMF, Jacques Pélissard, soulignait que les maires avaient « déjà obtenu des avancées significatives sur les réformes depuis cet ét頻, mais qu'il fallait encore aller plus loin. Stéphanie Tisserond
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