Sujet épineux, la dévolution de son patrimoine à l'université Pierre-et-Marie-Curie (UPMC, Paris VI). L'UPMC a été l'une des premières universités à en faire la demande, comme l'y autorise la loi LRU de 2007 sur l'autonomie. Le président de l'UPMC, Jean-Charles Pomerol, souhaiterait l'obtenir « tout de suite » (lire « La Tribune » numérique du 23 janvier). Pas question, répond Valérie Pécresse, avant que les travaux du campus de Jussieu ne soient achevés. Dans ces conditions, Bernard Larrouturou recommande que l'État « s'engage à reprendre les discussions préparatoires » en 2014 et précise que l'État « restera propriétaire jusqu'en 2015 ». Par ailleurs, vu les surfaces dont l'UPMC bénéficie (voir graphique ci-dessus), le rapport juge « inconcevable » d'accorder tout le campus de Jussieu à l'UPMC si celle-ci n'accepte pas de libérer d'autres sites. En l'occurrence, celui des Cordeliers (hormis un laboratoire de recherche), que Paris V réclame. Or l'UPMC refuse de céder ce site. Le bras de fer est engagé. Le ministère lui donne trois mois pour changer d'avis.
Paris Vi pourra être propriétaire de ses murs... en 2015
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