Défense ardente pour Villepin

La petite Malika, violée hier soir dans les parkings d'une cit頻, aurait aimé « bénéficier des mêmes droits » que Nicolas Sarkozy « la partie civile comme les autres », ironise cruellement Me Metzner, l'un des défenseurs de Dominique de Villepin ? contre qui le procureur a requis dix-huit mois de prison dans l'affaire Clearstream. Me Metzner et ses trois confrères de la « dream team » rassemblée par l'ancien Premier ministre ont cogné à bras raccourci sur le président de la République et son « désir quasi hystérique, [son] désir de prince capricieux [?] d'être la seule victime », comme l'a clamé Me Brossolet dans sa plaidoirie habitée. Et ils ont cogné sur Rondot, le principal témoin de l'accusation. Ils ont cogné sur le procureur pour détruire le délit reproché à Villepin, la complicité par abstention, un délit « improbable », selon Me Metzner. « Jamais on n'a condamné en France quelqu'un pour avoir sciemment omis de faire quelque chose », affirme-t-il. C'est ensuite Me Brossolet qui démontera l'accusation centrale des juges d'instruction : Villepin aurait donné à Gergorin une instruction présidentielle de transmettre au juge Van Ruymbeke les listings falsifiés. « On aurait dû essayer de cerner cette date », assène l'avocat. Me Brossolet suggère aux trois juges : « C'est un procès politique mais vous n'êtes pas un tribunal politique. » Pascal Jungh
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