STRONG>Bertrand Geoffroy, Directeur du pôle assurance d'Assurland.comQu'il s'agisse d'un membre de la famille, d'un ami ou d'un collègue de travail, il faut toujours se demander, avant de prêter votre volant à qui que ce soit si le contrat d'assurance comporte bien une franchise « prêt de volant » ? Ne pas se poser la question revient à prendre un gros risque financier.Certes, les dommages corporels et matériels causés à autrui sont toujours couverts grâce à la responsabilité civile, peu importe le conducteur. Mais il n'en va pas forcément de même pour les dégâts causés sur son propre véhicule, ni même pour les dommages corporels de celui à qui l'on a passé le volant.La raison est simple. Certains contrats comportent une clause de « conduite exclusive ». L'assuré a alors interdiction formelle de prêter son volant à qui que ce soit. Pas même au conjoint, ni même en cas de nécessité. En contrepartie, la prime d'assurance est alors moins onéreuse.Votre contrat ne possède pas ce type de clause ? Il reste malgré tout quelques éléments à prendre en compte. D'une part, en cas de sinistre, en particulier lorsque le conducteur est responsable de l'accident, une franchise supplémentaire peut être infligée. Elle peut s'avérer élevée, notamment pour les conducteurs novices. D'autre part, le malus appliqué suite à l'accident (si votre véhicule en est responsable bien entendu) est infligé à l'assuré, même si ce n'est pas lui qui conduisait.Attention, donc, à bien lire le contrat avant de souscrire et à ne pas se fier uniquement au prix. Pour ceux qui sont déjà assurés, mieux vaut ne pas hésiter à relire les clauses de son contrat. Et, dans le doute, ne pas hésiter à appeler son assureur.

latribune.fr

22 Févr 2011, 21:27

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