À l'affiche

Ah, la grâce désinvolte de Jean Seberg vendant le journal sur les Champs-Élysées, et la nonchalance assumée de Jean-Paul Belmondo dans le rôle de Michel, un gangster à la petite semaine qui se sait perdu dès le début. La version restaurée d'« à bout de souffle » ressort sur les écrans. Avec ce film, Jean-Luc Godard inaugurait il y a 50 ans une nouvelle manière de faire du cinéma, signait la fin des films en studio, et posait les bases de la nouvelle vague aux côtés de Truffaut et Chabrol. Le plaisir est intact. C. F.Ce « Caméléon » là n'a rien du « Zelig » de Woody Allen. Il agit comme un révélateur des tensions au sein d'une famille blanche et pauvre de Louisiane qui apprend la réapparition de leur fils et frère disparu, Nicholas Mark Randall. Inspiré de l'histoire vraie d'un homme qui usurpait l'identité des enfants disparus, le « Caméléon » de Jean-Paul Salomé constitue une plongée dans l'univers sordide « white trash ». Aussi angoissant pour son personnage interprété par Marc-André Grondin (C.R.A.Z.Y.), que pour le spectateur. C. F.David Angel et Butch n'ont pas plus de 17 ans au moment de leur incarcération à Enola Vale, prison pour mineurs aux États-Unis. Plongés au coeur d'un univers impitoyable, ils refusent de prendre part aux luttes intestines et s'inscrivent à contre-courant, à leurs risques et périls. Après « Sheitan », Kim Chapiron, connu pour ses frasques avec le collectif Kourtrajmé, a parcouru les centres de détention pour mineurs aux États-Unis pendant un an pour écrire le scénario et rencontrer les acteurs de son film, Dans son interview, à lire sur latribune.fr, il explique les raisons qui l'ont poussé à faire ce film, qui pose un regard tendre sur des adolescents qui le sont moins. C. F.
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