La France relance la taxe sur les transactions financières

développementUne douzaine de pays dont la France, le Royaume-Uni, le Brésil et le Japon ont relancé hier à Paris l'idée de taxe sur les transactions financières internationales qui pourrait permettre de financer l'aide au « développement et/ou les biens publics mondiaux » (air, eau?). « Cela fait vingt-cinq ans qu'on propose cette contribution », a reconnu Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, affirmant que « cette fois, le contexte de la crise et de la réforme du système financier international joue en faveur d'une telle initiative ». Le ministre compte aussi sur deux autres facteurs favorables d'importance : le remplacement à la Maison-Blanche de Bush par Barack Obama et au Japon l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle majorité qui se dit favorable à l'idée de taxe.rapport « définitif » en 2010Les représentants des douze États réunis hier ont officiellement installé un groupe d'experts qui planchera sur la « faisabilit頻 de cette « contribution de solidarité internationale ». Il remettra son rapport « définitif » en avril 2010. Toutes les pistes sont ouvertes pour ce futur impôt international que Bernard Kouchner refuse d'amalgamer à la taxe Tobin qui prétendait encadrer les transactions de change. La contribution de solidarité s'inscrit plutôt dans la lignée de la taxe sur les billets d'avion qui permet aujourd'hui de financer la structure Unitaid contre le sida. « On chiffre pour le moment cette taxe à 0,005 % ce qui serait indolore », a souligné Bernard Kouchner, ce qui rapporterait au moins 30 milliards d'euros. Seul absent de poids hier, les États-Unis qui ne font toujours pas partie des 59 États du Groupe pilote sur les financements innovants. Laurent Chemineau
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