Que conseillez-vous aux entreprises qui souhaitent réduire leur facture de chauffage ?Tout d'abord de cartographier les performances énergétiques de leur parc immobilier. Les constructions neuves répondant aux dernières réglementations thermiques ne posent pas trop de difficultés, contrairement aux bâtiments anciens qui sont souvent mal isolés. Nous conseillons de cibler en priorité les bâtiments qui consomment le plus. Les diagnostics de performance énergétique mettent en évidence les enjeux. Ils doivent être complétés par des techniques d'audit plus pointues. Ensuite, il faut se fixer des objectifs à atteindre, identifier les solutions possibles et leur retour sur investissement. Puis effectuer les arbitrages, dans un contexte où la réglementation n'est pas encore totalement fixée.Comment choisir son mode de chauffage alternatif ?Le choix dépend de plusieurs paramètres : la taille du bâtiment, les sources d'énergie à proximité, les usages. Des initiatives nouvelles se développent, comme les bureaux chauffés par la vapeur d'un industriel voisin ou les copeaux de bois d'une scierie proche. En outre, des régions comme Poitou-Charentes ou Rhône-Alpes favorisent les énergies locales (biomasse, solaire, éolien, etc.) et les emplois de proximité.Pensez-vous que la taxe carbone va favoriser le recours aux énergies renouvelables ?La loi n'est pas encore figée. Mais le coût actuel de la tonne de CO2 émise (17 euros) et la non-comptabilisation de l'électricité ne devraient pas faire rapidement évoluer les habitudes.propos recueillis par e. k.

latribune.fr

23 Nov 2009, 1:44

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