Promesses tenues pour Edenred, la toute jeune société issue de la scission l'été dernier avec Accor, qui publie ce matin ses comptes annuels. À l'occasion de la présentation détaillée des chiffres, le PDG Jacques Stern expliquera les raisons de sa confiance pour 2011. « Nous sommes une valeur indexée sur l'inflation et les taux d'intérêt, donc la situation n'est pas mauvaise actuellement », souligne-t-il. La valeur faciale des titres de paiement, tel que les tickets restaurants, progresse au rythme de l'inflation de chaque pays, tandis que les milliards de trésorerie générés par l'activité de la société sont rémunérés aux taux en vigueur.Alors que de nombreux produits commercialisés par Edenred bénéficient d'un aménagement fiscal, le dirigeant reste serein face aux contractions budgétaires des États. « En France, il y a eu un débat sur le maintien de l'exonération fiscale des titres restaurants et finalement cet avantage n'a pas été touché », se félicite-t-il. « En face du coût pour les finances de l'État - ces titres de paiement des repas sont évalués à 1 milliard d'euros par an -, il reçoit 1,4 milliard de recettes issus des TVA perçues sur les transactions et les créations d'emplois ». Selon les observations de l'entreprise, trente utilisateurs de tickets restaurant permettent de créer un emploi salarié dans la restauration. « Ces avantages aux salariés constituent une politique sociale visible et tangible », explique-t-il par ailleurs. DiversificationEt Edenred a d'ailleurs des projets pour développer son activité. Jacques Stern estime que ce système de paiement pourrait servir à l'allocation rentrée. D'autant qu'il est possible, selon lui, de contrôler que l'utilisation réelle des sommes allouées bénéficieront à l'élève. « Nous pourrions être prêts en deux mois », avance le dirigeant.Les pays développés ne sont pas les seuls à avoir cette préoccupation. Désormais les pays émergents, dont dépend la moitié de l'activité d'Endered, veulent améliorer les conditions de vie de leur classe moyenne. « Notre objectif est de faire croître notre activité au même rythme que l'élévation des classes moyennes », annonce le dirigeant. H. D.

latribune.fr

23 Févr 2011, 21:28

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