Taxe bancaire : la victoire de la division

C'est probablement un enterrement de première classe qui attend ce week-end la taxe bancaire. Pourtant, elle a de fervents supporters. Ainsi l'Union européenne entend user de sa capacité d'entraînement puisque français, allemands et britanniques comptent bien instaurer une telle taxe. L'Union peut compter sur le soutien des États-Unis, le président Obama ayant été le premier, cet hiver, à annoncer le principe d'une taxe bancaire. L'Union peut aussi s'appuyer sur le rapport du FMI qui devrait recommander deux impôts : une « contribution à la stabilité financière » et une taxe sur les activités financières.Mais face à eux, le bloc représenté par le pays hôte, le Canada, ainsi que le Brésil, le Japon, l'Australie ou l'Inde y est farouchement opposé, au motif notamment que leurs banques n'ont pas souffert, elles, des subprimes. Il y a quelques jours, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, jetait presque l'éponge : « Je crois qu'au niveau du G20, on n'arrivera à rien du tout. » G. L. S.
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