Un avantage en sursis

Le rachat de trimestres vit-il ses derniers mois ? Cette formule très avantageuse pour les salariés disposant de hauts revenus est dans la mire de certains partenaires sociaux et ses atouts pourraient être rognés. Bien utilisée, la formule fait des merveilles : elle permet à un salarié qui n'a pas suffisamment de trimestres de partir en retraite avant 65 ans, sans subir de minoration de pensions. Y compris les pénalités qu'appliquent les régimes complémentaires lorsque les salariés liquident leurs droits sans carrière « complète » (162 trimestres à compter de 2010). Pour des cadres supérieurs dont la complémentaire représente le pilier principal des pensions, le gain se chiffre parfois en dizaines de milliers d'euros.Pour prétendre à un rachat, il faut avoir des périodes à compenser. Il s'agit des années d'études supérieures, mais aussi des périodes de faible activité (petits boulots), qui ont donné lieu à cotisation, mais à un niveau insuffisant pour valider un trimestre (1.742 euros actuellement). Certaines périodes à l'étranger ouvrent également droit à ce rachat dans des conditions différentes.Jusqu'à douze trimestres peuvent être rachetés et défiscalisés. Le prix est fonction de l'âge au moment de la demande et de l'option choisie (la moins chère suffit à éviter les minorations des complémentaires puisqu'elle allonge la durée d'assurance). Pour un homme de 60 ans et un trimestre, il en coûte un peu moins de 4.200 euros. Ce dispositif sera rediscuté fin 2010 : mieux vaut donc éviter de s'y lancer si votre départ en retraite est prévu après cette date. RachatsPour des cadres supérieurs, le gain se chiffre parfois en dizaines de millierS d'euros.
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