Bouger les frontières de l'art contemporain Le Centre Pompid...

Bouger les frontières de l'art contemporain Le Centre Pompidou accueille actuellement « Le Nouveau Festival », manifestation pluridisciplinaire d'art contemporain, concoctée par Bernard Blistène, directeur du développement du département culturel. Rencontre. Comment est née l'idée de ce festival ?Alain Seban, le président du Centre, souhaitait installer un nouveau rendez-vous annuel pluridisciplinaire. Lorsque Beaubourg a été créé dans les années 1970, prévalait l'idée selon laquelle les formes artistiques se cherchent entre elles, s'entrecroisent. Il se trouve que par un effet de balancier de l'histoire, la création d'aujourd'hui retrouve foncièrement ce même désir. À nous de le réactiver. Nous avons donc proposé à des artistes de concevoir des dispositifs sur lesquels d'autres pourraient intervenir afin de faire bouger les frontières entre les différentes disciplines. Sur quels critères avez-vous sélectionné ces artistes ?Il fallait que nos choix soient à la fois ouverts et révélateurs des tendances actuelles. Je n'ai donc pas voulu qu'ils soient dictés par une quelconque génération. Dans ce festival, vous trouvez aussi bien des artistes qui apparaissent comme des référents [Daniel Buren, le 19 novembre, Ndlr] que leurs collègues, plus jeunes. Parmi eux, un grand nombre utilise son corps comme un outil. Nous avons donc fait la part belle aux conférences-performances, aux exercices vocaux, ou aux tableaux vivants. De grands écrivains viennent pour parler en public de leur propre travail. Quels sont les temps forts du festival ?J'attends notamment avec impatience les rendez-vous quotidiens auxquels nous convient Sophie Perez et Xavier Boussiron. L'occasion de croiser aussi bien des figures qui appartiennent au domaine de la musique et de la chanson ? comme Philippe Katerine ou Marie France ?, que des gens qui viennent des différentes formes du théâtre et du domaine de la performance. C'est important de créer des liens entre une histoire récente et de jeunes artistes. Cela permet à un large public de trouver des repères dans un paysage contemporain qui a foncièrement perdu son caractère d'évidence. Propos recueillis par Sarah FoulardAu Centre Pompidou jusqu'au 23 novembre. www.centrepompidou.f
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