« Chacun, pour des raisons politiques, arrive avec sa propre proposition »

Les déclarations de Barack Obama sont très fortes, mais quel sera le véritable impact sur les banques ?Nous n'avons pas les détails des propositions pour l'instant, et la décision de Barack Obama est avant tout un geste politique. Après son échec lors des élections sénatoriales au Massachusetts [un républicain a été élu la semaine dernière, Ndlr], il a décidé de s'attaquer à la finance, d'autant que c'est la saison des bonus.Malgré le manque de précisions du président américain, les analystes de KBW estiment que l'impact sur les profits des banques seraient entre 3 % et 12 % : pas vraiment un tremblement de terre ?Ce n'est effectivement pas la fin du monde. Ces propositions sont dans la même ligne que ce qui est débattu par ailleurs, que ce soit au niveau du G20, du comité de Bâle (instance internationale de la régulation bancaire) ou du Financial Stability Board (créé par le G20).Les déclarations de Barack Obama changent cependant la donne politique?Pas tant que ça. Les annonces d'Obama relancent le débat sur la régulation financière au sein G20, alors que la pression politique était en train de s'y réduire. Mais, quoi qu'il en soit, les banques auraient été sous pression ces prochains mois. Le comité de Bâle doit décider de l'augmentation de leurs fonds propres cette année. Tous les pays du G20 disent qu'ils sont ensemble dans un processus commun, mais chacun, pour des raisons politiques, arrive avec sa propre proposition. L'idée de Barack Obama est du même ordre.Propos recueillis par Éric Albert, à Londresrichard reid, directeur de la recherche de l'International Centre for Financial Regulationsd
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