Haro sur les banques

La taxe sur les bonus des banquiers, annoncée en novembre et sujet de controverse, a rapporté nettement plus qu'attendu. Le Trésor britannique prévoyait initialement des recettes de 550 millions de livres (610 millions d'euros). Cela a finalement rapporté 2 milliards de livres, presque quatre fois l'objectif initial. Les banques ont donc préféré payer des bonus et des impôts que de réduire les salaires de leurs traders. pressionEn outre, Alistair Darling, le chancelier de l'échiquier, a mis la pression sur les établissements sous deux formes. D'une part, il réclame une taxe sur les banques... à condition qu'un accord international soit trouvé. Il en fixe les grands principes : la taxe doit être internationale, mais les recettes devront être perçues directement par chaque gouvernement national ; il n'est donc pas question de créer un fond de sauvetage spécifique. Enfin, le chancelier de l'échiquier fixe aux banques nationalisées (Lloyds, RBS) un nouvel objectif de prêts aux entreprises : 94 milliards de livres pour 2010/2011, soit 18 % de plus qu'en 2009.
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