Après la crise vient le temps des efforts

L'intervention de Nicolas Sarkozy, lundi soir sur TF1, était consacrée aux préoccupations des Français ? chômage, pouvoir d'achat, retraites ? et destinée à ouvrir les perspectives de l'après-crise. Des perspectives assombries par la situation toujours plus dégradée des finances publiques, au coeur de la conférence sur les déficits publics de jeudi. Et qui plus est dans un climat politique tendu par la proximité des élections régionales, qui s'annoncent difficiles pour l'UMP.Nicolas Sarkozy a assuré qu'il était de « son devoir » d'écouter les Français qui iront voter mais a indiqué que le « moment n'est pas arriv頻 d'en tirer les conséquences concernant un éventuel remaniement du gouvernement.Le chef de l'état, toujours à la peine dans les sondages, a voulu rassurer les Français sur les dossiers chauds de la deuxième moitié du quinquennat.« Dans les semaines et mois qui viennent, vous verrez reculer le chômage », a ainsi assuré le président, avant de confirmer que des décisions sur la réforme des retraites seraient prises « avant la fin de l'année » et garantiraient « la pérennit頻 du régime par répartition. Il s'est engagé à ne pas réduire le montant des pensions ? une piste qu'il a dit vouloir fermer « tout de suite » ? car ces pensions « sont trop basses ». Mais il a dit travailler sur la perspective d'un allongement de la durée de cotisation et sur la question de la pénibilité et a estimé qu'il faudrait faire la réforme « pour tout le monde » ? privé et public.fabriquer en franceLe chef de l'état, qui sera mercredi au Forum économique mondial de Davos pour parler moralisation du capitalisme, voit aussi son message sérieusement brouillé par l'« affaire Henri Proglio ». Nicolas Sarkozy a souligné que toutes les organisations syndicales de Veolia avaient demandé qu'Henri Proglio puisse assurer « une transition de quelques mois » à la tête de l'entreprise et que le nouveau PDG d'EDF ne toucherait « pas un centime chez Veolia ».Il a par ailleurs sévèrement critiqué Renault, soulignant qu'il « n'accepte pas la stratégie » suivie depuis dix ans, avec les délocalisations et le recours à des sous-traitants étrangers. « Je n'accepte pas que les voitures vendues en France ne soient pas fabriquées en France. »
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