cite>Pierre & Vacancesnces, dont le titre s'est replié de 2,38 % mardi, a refroidi le marché. La cause ? L'annonce de l'émission d'Oceane (obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes )pour un montant compris entre 100 et 115 millions d'euros.Ces Oceane, qui arriveront à échéance le 1er octobre 2015, sont assorties d'un taux de rendement brut annuel de 4 %. Chaque obligation, dont la souscription est ouverte au public du 26 au 28 janvier inclus, donnera droit à l'attribution d'une action nouvelle ou existante. Sachant que le prix de conversion a été fixé à 73,3 euros par action et fait ressortir une prime de 25 % par rapport à un cours de référence de 61,05 euros. Besoins de financementL'opération servira, entre autres, à diversifier les sources de financement et allonger la maturité de la dette. Sachant que la dette nette du groupe s'élevait à moins de 100 millions d'euros au 30 septembre 2010. Le groupe de loisirs indique vouloir également couvrir des besoins de financement, notamment en matière de croissance externe. Dans un contexte haussier sur les taux d'intérêt des obligations d'entreprises, le groupe veut vraisemblablement profiter de conditions d'emprunt encore favorables pour se doter d'un matelas de liquidités en cas de besoin. L'opération permettra certes à Pierre et Vacances de se refinancer à des conditions avantageuses mais le caractère dilutif de l'opération a été mal perçu par les investisseurs. D'autant que SITI, le holding de Gérard Brémond, qui détient 44,25 % de la société, ne souscrira pas à l'émission d'Oceane. Les analystes d'Aurel-BGC restent tout de même positifs sur le dossier et demeurent à l'achat sur le titre, qui se négocie 19 fois ses bénéfices estimés par le consensus Factset pour 2011 et qui a rebondi de plus de 33 % depuis son plus-bas 2010, touché le 4 octobre. J. N. - 2,38 %

latribune.fr

25 Jan 2011, 23:26

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