L'affaire Bettencourt entre dans une semaine charnière

De nouveaux rebondissements sont fort probables dans l'affaire Bettencourt. L'audition de l'héritière de L'Oréalcute;al Liliane Bettencourt par la police pourrait intervenir le 26 juillet dans son hôtel particulier à Neuilly-sur-Seine, dixit une source proche du dossier citée par l'AFP. Celle du ministre du Travail Éric Woerth, en charge de la réforme des retraites, devrait également avoir lieu, dans la semaine du 26 juillet, rue de Grenelle à Paris ou à son domicile de Chantilly. A priori, le mardi 27 juillet selon « le Journal du Dimanche » (JDD). « Je ne peux rien confirmer ni infirmer», a déclaré à « La Tribune » son avocat Jean-Yves Le Borgne.Avant ces deux auditions très attendues, le gestionnaire de fortune de la femme la plus riche de France, Patrice de Maistre, n'a pas hésité à s'exprimer dans le JDD du 25 juillet. La veille, l'hebdomadaire « Marianne » avait révélé qu'un rendez-vous s'était tenu dans un café le 19 janvier 2007 à 8 h 30 entre lui et Éric Woerth et que, selon l'agenda de l'ex-comptable de l'héritière de L'Oréalcute;al Claire Thibout, il aurait été l'occasion de donner une enveloppe contenant 50.000 euros en espèces à celui qui était alors trésorier de l'UMP. Dans son interview au JDD, Patrice de Maistre confirme la rencontre mais réfute la remise d'une telle enveloppe : « Jusqu'au décès d'André Bettencourt, en novembre 2007, je ne me suis jamais occupé de leur argent personnel. Les accusations de Mme Thibout sont tout simplement ridicules. J'ai porté plainte contre elle. »Perquisitions Lors de son audition, les enquêteurs demanderont sûrement à Éric Woerth, s'il avait demandé à Patrice de Maistre de recruter son épouse Florence. Une bonne nouvelle pour le ministre, le gestionnaire de fortune a pris les devants pour donner sa version dans le JDD. « Éric Woerth ne m'a pas demandé d'embaucher sa femme. Pas plus que les Bettencourt ne m'ont imposé l'embauche de quiconque », a déclaré Patrice de Maistre. La brigade financière a poursuivi ses perquisitions, notamment le 23 juillet à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, siège de trois associations figurant dans le testament de Liliane Bettencourt. Le même jour, la cour d'appel de Paris a légitimé en référé la publication des fameux enregistrements pirates sur les sites de Mediapart et du Point.
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