uranceC'est un nouveau départ pour Fortis Holding, qui regroupe les activités belges d'assurance du groupe financier du Benelux, démantelé au plus fort de la crise pour éviter la faillite. Après avoir renoué avec les profits au premier semestre, Fortis a dévoilé hier les résultats de la révision de sa stratégie, lancée en mai. Avec une idée-force, selon son directeur général, Bart de Smet : assurer un « bon équilibre entre la rentabilité sur des marchés matures et la création de valeur sur des marchés émergents ».Fortis s'engage ainsi à « améliorer la rentabilité de ses activités existantes », tout en dopant sa croissance à l'international en misant sur le développement de « partenariats de qualité en Europe et en Asie ». Une stratégie déjà à l'?uvre à travers les partenariats récemment conclus avec Tesco au Royaume-Uni (« La Tribune » du 12 septembre), et avec Ubibanca en Italie aux côtés de BNP Paribas Assurance (« La Tribune » du 18 septembre). des gages aux marchésFortis compte donc « rationaliser son portefeuille » pour ne conserver que les activités capables d'atteindre une taille critique et de « générer des rendements supérieurs au coût des fonds propres », actuellement estimé à 11 %. Des critères qui s'appliqueront aussi aux projets d'acquisition. Avec un ratio de solvabilité couvrant 229 % des exigences réglementaires, Fortis estime que sa capitalisation lui permettra de financer la « croissance interne importante » qu'elle prévoit, tout en répondant aux exigences en matière de notation et de solvabilité. L'assureur, qui n'a pas l'intention de racheter des instruments hybrides, veut maintenir sa solvabilité au-dessus de 200 % d'ici à la mise en ?uvre de Solvency 2, attendue en 2012. Soucieux de donner des gages aux marchés, Fortis affirme son intention de verser un dividende annuel de l'ordre de 40 % à 50 % de son bénéfice net. B. J.

latribune.fr

26 Sept 2009, 1:45

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