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Pour la première fois depuis le début du mouvement social de protestation contre la réforme des retraites, la contestation a amorcé lundi un reflux dans le secteur du raffinage. Les salariés des deux raffineries françaises d'ExxonMobil et du site alsacien du Suisse Petroplus ont voté la fin de la grève. « Le déblocage de trois raffineries, c'est une hirondelle », s'est réjoui Alexandre de Benoist, représentant l'Union des importateurs indépendants pétroliers (la grande distribution). Le mouvement se poursuivait en revanche chez Total. « On ne désarme pas », soulignait Charles Foulard, responsable CGT de l'aval pour le groupe. La grève a été reconduite jusqu'à jeudi dans les six raffineries de Total. Une amélioration a par ailleurs été enregistrée sur l'accès aux dépôts de produits finis. Selon le syndicat français des pétroliers, l'UFIP, seul neuf dépôts attenant à des raffineries restaient bloqués lundi en France. « On devrait aller vers une amélioration dans les jours qui viennent, en réoptimisant les livraisons avec le déblocage des dépôts, mais c'est un système qui repose sur les importations de produits », a souligné un porte-parole de l'UFIP, qui estimait qu'environ un quart des stations-service rencontraient encore des problèmes de pénurie lundi soir. Pour les raffineries qui ont voté la reprise du travail se repose en effet la question de l'accès à leur matière première. Les deux raffineries d'Esso restent coupées de leurs approvisionnements en brut, en raison des grèves sur les ports de Marseille et du Havre. Fort de cette embellie, Jean-Louis Borloo, le ministre de l'énergie, a indiqué espérer que les quatre cinquièmes des stations-service françaises soient en état de fonctionnement mardi. O. H.
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