justiceLes petits actionnaires de Natixis persistent. Plus de 600 d'entre eux se sont regroupés derrière le cabinet de conseil aux petits actionnaires Deminor qui va bientôt porter plainte contre Natixis pour « informations trompeuses », comme l'indiquait hier « Le Parisien ». même motifDeminor reproche à la banque et ses dirigeants de ne pas avoir expliqué, lors de son introduction en Bourse fin 2006, l'étendue des risques pris. À l'époque, 2,8 millions de petits actionnaires avaient acheté des actions au prix de 19,55 euros. Hier soir, le cours valait 3,7 euros. Mais le cabinet de conseil accuse aussi les réseaux des Caisses d'Épargne et des Banques Populaires de ne pas délivrer les justificatifs de détention d'actions ou de passages d'ordres de Bourse, indispensables pour lancer la procédure. Les deux réseaux répondaient hier « être en mesure de fournir aux clients un justificatif de détention d'actions dans un délai de cinq jours ouvrés ». La plainte sera ensuite déposée auprès du tribunal de Paris, au civil. En mars dernier, l'Association de défense des actionnaires minoritaires avait déposé une plainte pour le même motif, mais au pénal. « L'assignation au civil permet de pouvoir stopper à tout moment la procédure et négocier de manière individuelle des indemnités pour nos clients », explique Fabrice Rémon, le patron de Deminor. De leur côté, les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne ont réfuté ces accusations. M. Pe.

latribune.fr

26 Nov 2009, 1:48

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