udiovisuelDans l'épineux dossier de la télévision mobile, la solution satellite est de retour. Des tests d'une durée de quatre mois à partir du satellite W2A ont été annoncés mardi. Ces tests sont effectués dans la région parisienne par Solaris (filiale commune d'Eutelsat et SES Astra), Towercast (filiale de NRJ) et Alcatel-Lucent, qui a développé la technologie DVB-SH utilisée.Une demi-surprise, car W2A, peu après son lancement en avril, s'est avéré défectueux, avec une puissance et une couverture moins bonnes que prévu. À la suite de cette anomalie, Solaris doit prochainement toucher une indemnisation de ses assureurs, qui devrait rembourser la totalité du prix de la charge utile défectueuse (133 millions d'euros). Chez Solaris, on explique que « le satellite ne pourra pas diffuser autant de chaînes que prévu, ni donc offrir un service commercial, mais il peut tout à fait servir à faire des tests, et couvre la France, l'Allemagne et l'Italie ».convaincre les chaînesAprès ces tests, l'objectif des partisans du DVB-SH est d'utiliser cette technologie pour le futur réseau terrestre de TV mobile. Ils ont commandé une nouvelle étude au cabinet Siradel, selon laquelle, en utilisant le DVB-SH, le réseau terrestre coûterait 3,5 à 5 fois moins cher.Reste à convaincre les chaînes et ? plus difficile ? TDF, rival historique d'Eutelsat et Astra. En effet, TDF reste aujourd'hui le seul à être prêt à financer la TV mobile terrestre. Son projet reçoit un accord implicite des chaînes de télévision. Mais, pour assurer la commercialisation du service, TDF doit aussi convaincre un opérateur mobile. Des discussions sont en cours avec Orange, un peu plus favorable au projet que précédemment. Tout ce beau monde sera réuni jeudi prochain par la secrétaire d'État au numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, pour éclaircir la situation. JAMAL HENNI

latribune.fr

27 Nov 2009, 1:44

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