eFolia dématérialise tous les documents des DRH et des salariés

La société bretonne eFolia a dématérialisé l'ensemble des 350 documents propres à l'activité des ressources humaines (RH). Du contrat de travail au plan épargne temps, en passant par le bulletin de salaire ou la fiche de demande de congés, chaque document numérisé est à valeur probante, autrement dit il a la même valeur qu'un original papier. Il peut être signé numériquement par le salarié ou le responsable. Puis il est placé dans le coffre-fort électronique du salarié. Il est possible de savoir exactement par où sont passés les documents, qui les a signés, annotés ou modifiés, etc.eFolia a même poussé encore plus loin son avance : la société est en effet la première au monde à permettre au salarié de signer son contrat de travail depuis son téléphone mobile. De même, l'ensemble des documents stockés dans le coffre-fort est accessible depuis un mobile de façon totalement sécurisée. « Et cela ne concerne pas seulement les documents RH, précise Mikael Salaun, directeur général et cofondateur d'eFolia. Une fois qu'elle dispose d'un coffre-fort électronique, la personne peut y stocker tous ses documents personnels et y accéder n'importe quand et depuis n'importe où. » Pour constituer un dossier pour une demande de prêt, par exemple, l'utilisateur peut sélectionner les documents nécessaires et transmettre à son banquier un lien qui ne lui donnera accès qu'à ces documents-là et pour une durée limitée.Les arguments en faveur des coffres-forts électroniques sont nombreux. Outre que la personne n'a plus à stocker de papier chez elle, les documents numériques sont protégés, sécurisés et consultables à tout moment. Pour l'entreprise, le budget documents de la DRH diminue de 60 %. « Sans oublier la dimension développement durable de la dématérialisation des documents », ajoute Mikael Salaun.Lever 3 millions d'eurosL'entreprise, qui a vu le jour en décembre 2007, a lancé son service en juin 2009. Elle compte aujourd'hui une quinzaine de clients « dont un du CAC 40 et des entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs », se félicite Mikael Salaun. Cet ingénieur de formation n'en est pas à sa première création de société puisqu'il en a déjà créée dix ! Plutôt averti, il a aussi créé un fonds d'investissement « seed money » pour aider les toutes jeunes pousses à se développer et les faire profiter de son expérience. Quant à lui, il affirme qu'« il faut attendre le bon moment pour procéder à une grosse levée de fonds » !eFolia a été créée par quatre fondateurs avec un capital de 1.500 euros, grossi progressivement des apports de l'un des associés et d'une part du chiffre d'affaires. Aujourd'hui, le capital est de 168.000 euros. Pour atteindre son objectif de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011, et encore plus ambitieux de 50 millions d'euros dans trois ans, eFolia prépare une levée de fonds de 3 millions d'euros dans les prochains mois. Ces fonds serviront à développer la force commerciale et à procéder à cinq acquisitions prêtes, signées et qui n'attendent plus que les fonds... Sophy Caulie
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