Le modèle Deutsche Bank reste fragile

Tant que rien ne change, tout va bien. Deutsche Bank a dégagé au premier trimestre 2010 un bénéfice de 1,77 milliard d'euros, en forte hausse de 50 %. Comme ses consoeurs américaines, elle a engrangé l'essentiel de ses profits, 90 % des bénéfices avant impôts, grâce à sa banque d'investissement. Ce sont surtout la vente et le trading de produit de taux qui ont contribué à 40 % des revenus du groupe. En pleine « affaire Goldman Sachs », Deutsche Bank est d'ailleurs menacée par une plainte en nom collectif (class action) visant certaines produits de titrisation. intégration de Sal OppenheimDeutsche Bank continue d'afficher sa forte dépendance à ses activités de marché. Mais sa forte rentabilité, près de 30 %, la pousse à continuer. Son directeur financier a même indiqué que le taux de rémunération des banquiers et traders pourrait augmenter cette année. Deutsche Bank doit « payer de manière compétitive » car c'est « essentiel » pour son succès, a déclaré Stefan Krause. Les provisions pour risque de crédit devraient augmenter à nouveau cette année et « des coûts significatifs d'intégration de Sal Oppenheim » sont à prévoir jusqu'en 2012. Dans le même temps, il faudra gérer un durcissement des besoins de fonds propres liés aux activités de marché. Une situation difficile alors que le rachat de Sal Oppenheim, consolidé au premier trimestre, a fait reculer le ratio de solvabilité du groupe de 1,2 point à 7,5 %. M. Pe.
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