Eric Woerth fait de la résistance

« Ne sous-estimez pas du tout ma capacité de résistance. » Eric Woerth est resté droit dans ses bottes dimanche sur le plateau du Grand Jury RTL-« Le Figaro »-LCI. Conforté par la confiance publiquement réaffirmée de Nicolas Sarkozy, le ministre du Travail s'est dit « très serein ». Mais, fragilisé alors qu'il mène la réforme majeure des retraites, il est apparu nerveux. En présence de sa femme Florence, au coeur de l'affaire Bettencourt, mais aussi de plusieurs ministres et du secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, Eric Woerth a réaffirmé qu'il n'avait « jamais déclench頻 ni « empêché un contrôle fiscal » lorsqu'il était ministre du Budget.Une « cible politique »La gauche continue de lui demander de clarifier ses relations avec Liliane Bettencourt, accusée d'évasion fiscale, alors même que Florence Woerth travaillait pour une société gérant les biens de l'héritière de L'Oréalcute;al. Eric Woerth a souligné avoir érigé « une muraille de Chine » entre ses activités ministérielles et celles de sa femme. Il a aussi affirmé qu'il n'y avait « aucun conflit d'intérêts » entre ses fonctions à Bercy et celles de trésorier de l'UMP. Il s'est dit par ailleurs « pantois » après les révélations du « Journal du dimanche », qui écrivait dimanche qu'il avait dîné en décembre avec Robert Peugeot, qui aurait lui aussi cherché à soustraire une part de ses avoirs au fisc après un cambriolage. « Ce qui est très désagréable, c'est d'être regardé comme un suspect, alors que je n'ai rien fait. Je suis une cible politique parce qu'on veut ralentir le rythme de la réforme des retraites. Mais je ne me sens pas affaibli physiquement ou moralement », a souligné Eric Woerth. Hélène Fontanaud
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.