Société de gestion de portefeuille créée en 1985, Fival a été rachetée l'an dernier par Caprinco. Déjà présent à Bruxelles, au Luxembourg, à Hong Kong et à Buenos Aires, le groupe financier genevois a ainsi souhaité étendre sa présence internationale. L'offre de Fival inclut aujourd'hui des services de gestion privée, deux OPCVM et une plate-forme à destination des conseillers en gestion de patrimoine (CGP), baptisée Fival Partners. information et conseil« Nous lançons cette plate-forme début octobre. Elle comprend des services d'information et de conseil liés aux rapprochements et cessions d'entreprises, ainsi que des modules fiscaux et patrimoniaux. Bien souvent, nous avons pu constater que les CGP manquaient d'informations concernant le droit des affaires et l'environnement des chefs d'entreprise. Notre maison mère, Caprinco, dispose d'une forte expérience sur ces sujets », explique Michel Fischer, le directeur du développement de Fival. Celui-ci s'est par ailleurs assuré les services de deux cabinets partenaires : Cattleya Management, un cabinet d'avocats spécialisés sur les petites et moyennes entreprises françaises et Icafin, un cabinet belge spécialisé dans les fusions et acquisitions de grande ampleur.Pour son déploiement, Fival dispose de quatre bureaux de représentations en France : Aix-en-Provence, Nantes, Paris (où se situe le siège de la structure) et Toulouse. « Nous comptons également de nombreux apporteurs d'affaires à travers tout le territoire », poursuit Michel Fischer qui rappelle que sa société a conclu des accords avec plusieurs acteurs majeurs de l'assurance-vie, à savoir Vie Plus, La Mondiale, Natixis Life, Swiss Life et Dexia Épargne Pension. « Au-delà de notre offre de gestion qui comprend Fival Réactif, un fonds de multigestion, et Ariane Invest, un produit de conviction géré par Éric David, nous comptons proposer des fonds de sociétés de gestion entrepreneuriales comme Aliénor Capital ou Hixance Asset Management », note le directeur du développement. Ce dernier ambitionne de collecter environ 90 millions d'euros d'ici la fin de l'année. Ceux-ci s'ajouteront aux 145 millions d'encours que totalise actuellement Fival. La dynamique insufflée par la nouvelle équipe semble n'en être qu'à ses débuts puisque Fival a d'ores et déjà prévu de lancer une offre immobilière en fin d'année.Thierry Bisag

latribune.fr

28 Sept 2009, 1:47

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