Margaret Moran, éclaboussée par le scandale des notes de frais, restera comme l'un des incarnations d'un « Parlement pourri ». La député travailliste de Luton Sud, qui ne se représente pas, s'était fait rembourser 22.500 livres (26.000 euros) pour traiter les vermoulures de sa maison... à Southampton, à 130 kilomètres de sa circonscription, où habitait son compagnon. Déjà généreux, le système prévoit normalement de financer deux logements (l'un près du Parlement, l'autre dans la circonscription du député), mais certainement pas d'acquitter des frais pour un troisième lieu. Pire encore, Margaret Moran, en changeant trois fois de « résidence principale » auprès des autorités parlementaires, avait refait à neuf son logement à Luton et son appartement à Londres aux frais du contribuable. E. A.

latribune.fr

28 Avr 2010, 23:18

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