L'Économiste (MAROC) : Les bidonvilles prolifèrent toujours...

L'Économiste (MAROC) : Les bidonvilles prolifèrent toujours malgré le plan du gouvernementLe phénomène des bidonvilles n'est pas prêt de prendre fin. Habiter une baraque est en fait assimilé à un investissement. Des mafias, bien organisées, disposant de larges réseaux en matière de constructions clandestines, continuent à donner du fil à retordre aux pouvoirs publics. Il existe des poches d'habitat insalubre, loin des projecteurs, qui continuent de prospérer au milieu de quartiers résidentiels et de villas cossues. À Fès, les baraques non répertoriées ont tendance à pousser comme des champignons. À Marrakech, qui devait être déclarée « ville sans bidonville » (VSB) en 2007, le phénomène a pris une grande ampleur. Le programme de lutte contre l'habitat insalubre a pris, non seulement, du retard, mais le phénomène a été favorisé durant les campagnes électorales. Conséquence, le fléau s'est amplifié avec l'apparition de nouveaux sites, parfois avec la complaisance des pouvoirs publics, et l'extension de ceux qui existaient.Business today (Égypte) : La libéralisation de l'économie réjouit et inquiète à la foisUne des lois les plus importantes de la décennie est sur le point d'être votée. Elle permet aux compagnies privées d'investir dans n'importe quel projet public, des hôpitaux aux infrastructures routières, en passant par les écoles ou les entreprises d'État. Pour ses supporters, ce pas supplémentaire vers la libéralisation de l'économie est l'unique moyen d'améliorer la vie de millions d'Égyptiens qui vivent sous le seuil de pauvreté. Mais certains économistes craignent que cette nouvelle loi ouvre la porte à la corruption et permette à l'État de négliger ses responsabilités civiles. La loi fait partie d'une feuille de route visant à augmenter sensiblement les investissements étrangers et moderniser les infrastructures vieillissantes du pays. Selon une étude de 2008 de la Banque mondiale, si l'Égypte veut maintenir sa croissance autour de 7 % à 8 %, elle doit investir au moins 73 milliards par an dans les routes, les chemins de fer, et les centrales électriques.
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