Mardi noir sur les marchés d'actions

Décidément, ce premier semestre aura été bien compliqué à gérer pour les investisseurs. La séance de mardi en a été de nouveau la preuve avec une rechute générale des places financières. A la Bourse de Paris, le CAC 40 a clôturé sur une forte baisse de 4,01 % à 3.432,99 points, tandis que le Dax de Francfort et le Footsie 100 de Londres décrochaient de 3,3 %. Les marchés américains et plus tôt les places asiatiques s'affichaient également dans le rouge. Il faut dire que les mauvaises nouvelles se sont accumulées. Après les sombres prévisions de la Banque des règlements internationaux (BRI) qui avertissait lundi des risques d'une rechute de l'économie mondiale, les statistiques macroéconomiques décevantes parues dans la foulée aux États-Unis et surtout en Chine ont achevé de relancer les craintes des opérateurs sur un ralentissement de la croissance de ces deux géants mondiaux. A Pékin, le Conference Board a revu à la baisse son indicateur avancé de l'économie chinoise qui n'aurait progressé que de 0,3 % en mai - sa hausse la plus faible depuis novembre 2009 - contre 1,7 % précédemment annoncé. Aux Etats-Unis, qui délivrent depuis deux semaines des statistiques mitigées, le moral des ménages a plongé en juin, l'indice Conference Board ressortant à 52,9 points, là où les analystes l'attendaient à 62,5 points. Dans le même temps, les investisseurs se sont inquiétés du financement des banques en zone euro avant une échéance importante (voir ci-dessus). L'aversion au risque des investisseurs ne s'est d'ailleurs pas seulement traduite sur les marchés actions. L'euro est ainsi retombé sous 1,22 dollar tandis que le yen et le franc suisse grimpaient. Les tensions se sont répercutées également sur le marché obligataire, où les écarts de rendements entre les emprunts d'Etat émis par les pays périphériques de la zone euro et les titres allemands de référence se sont creusés. Support enfoncéDu côté des marchés boursiers, le support des 3.500 points sur le CAC 40 n'a pas tenu, l'indice retombant à des niveaux qu'il n'avait pas connu depuis le 10 juin dernier. La reprise technique de la veille, réalisée dans des volumes limités, apparaît donc déjà bien loin. Pour les analystes d'Aurel, l'indice vedette de la Bourse de Paris pourrait même amorcer une nouvelle séquence de baisse qui ramènerait à court terme le CAC 40 à des plus bas annuels à 3.287 points. Mardi, la cote a de nouveau été minée par les valeurs financières. Les trois plus fortes baisses du CAC 40 ont ainsi été signées par Crédit Agricolegricole (- 7,94 % à 8,35 euros), BNP Paribas (- 6,92 % à 43,75 euros) et Société Généralecute; Générale (- 6,45 % à 33,90 euros). Blandine Hénaultles statistiques macroéconomiques décevantes parues aux États-Unis et surtout en Chine ont relancé les craintes.- 4,01 %
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.