Secoué par plusieurs années de pertes, par un plan de restructuration, puis une bataille boursière, le fabricant de puces Wavecom a retrouvé une forme de stabilité. Un peu plus d'un an après son rachat par le canadien Sierra Wireless, qui l'avait sauvée des griffes de Gemalto, la société est même revenue à l'équilibre au premier trimestre 2010.Les charges d'exploitation ont certes été réduites de 28 % en un an. Mais dans le même temps, Wavecom a vu son chiffre d'affaires s'envoler de 49 %, signe de l'accélération du marché du MtoM [modules pour connecter une machine par un réseau de télécoms mobiles]. Avec un chiffre d'affaires de 221 millions de dollars rien que dans le MtoM l'an dernier (soit 42 % de ses ventes total), le groupe canadien affirme même avoir pris la place de numéro un mondial en valeur de ce marché... devant Cinterion, la société allemande achetée par Gemalto. Selon Olivier Beaujard, ancien de Wavecom devenu vice-président en charge du développement de Sierra Wireless, « c'est la preuve de l'intégration réussie de la société, avec des lignes de produits communs, un réseau de distribution mondial et un seul nom commercial, Sierra Wireless ». L'ancien siège de Wavecom, à Issy-les-Moulineaux, au sud de Paris, a même été désigné comme le quartier général de Sierra Wireless en Europe.programmes européensSelon le dirigeant, l'Europe constitue l'un des marchés les plus prometteurs de ces prochaines années grâce à deux programmes en mesure de faire décoller les volumes : le transport routier tout d'abord, avec les programmes de péage automatique ou de taxes anti-pollution pour les camions ; l'énergie ensuite où les compteurs « intelligents » doivent progressivement remplacer les vieux boîtiers électriques. O. Pi.

latribune.fr

29 Juin 2010, 23:22

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