Afin de traduire dans les aménagements d'espaces la stratégie de l'entreprise, avec l'organisation de ses modes de travail, la direction générale de l'entreprise a tout intérêt à passer par un architecte « programmiste ». Lequel va recueillir les besoins auprès des différents services sur tous les sites de départ. « Nous n'interrogeons pas tous les collaborateurs. Nous créons des groupes représentatifs à partir desquels nous définissons les besoins, donc la surface de l'immeuble cible. Ces entretiens conduisent à la rédaction du cahier des charges du transfert », précise Antoine Bary, directeur du département conseil de BNP Paribas Real Estate.« Au plan organisationnel, le programmiste répertorie et analyse les modes de travail de chaque département : ventes, marketing, production, contrôle de gestion, finances... Et également les modes d'échange de ces entités entre elles  », analyse Alexis Motte, directeur associé de Mobilitis. « Le but, c'est de trouver comment on va répartir les équipes dans le nouvel espace. » A cet égard, le commercial, le marketing et la communication réclament d'être physiquement proches. Quant au contrôle de gestion, il voudra être à côté de la comptabilité, de la finance et du juridique... Le programmiste passe la main au « Space Planner » qui entre dans les détails et présente un « macro-zoning », à savoir la simulation d'implantation des différents services dans un immeuble. Cela sert « à choisir entre deux immeubles cibles », précise Antoine Bary. L'immeuble choisi, le « Space Planner » réalise un « micro-zoning » pour définir l'emplacement précis de chaque poste de travail, les passages, les salles de réunions, les espaces de convivialité, les espaces intimes. C'est également lors de cette étape que l'entreprise décide ou non de renouveler son mobilier. En passant de 1,60 m de longueur à 1,20 m, les nouveaux bureaux sont un puissant levier pour gagner des mètres carrés locatifs... Erick Haehnse

latribune.fr

29 Août 2010, 23:26

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