Les SCPI souffrent de leur fiscalité peu clémente, mais il existe un excellent moyen de l'optimiser : en les détenant dans le cadre d'une assurance-vie. Devenues « unités de compte », elles profitent alors d'un impôt adouci et échappent notamment à l'imposition des revenus.C'est une solution idéale pour les investisseurs qui n'attendent pas les loyers car ils seront automatiquement réinvestis et porteront intérêt à leur tour. Après huit ans, les gains sortis du contrat profitent d'un impôt allégé et, en cas de décès, les capitaux sont transmis avec d'importants abattements sur les droits de succession.Reste que les contrats multisupports offrant la possibilité de souscrire des SCPI ne sont pas légion car beaucoup d'assureurs se méfient de ces supports. Nombre d'entre eux ont le cuisant souvenir de la crise des années 1990 qui les avait obligés à racheter les parts vendues par leurs clients (c'est une obligation pour la compagnie), puis à supporter la baisse faute de pouvoir les revendre à leur tour.Au total, il existe une trentaine de contrats ouverts à l'immobilier papier. Mais la plupart n'offrent guère de choix car ils n'abritent qu'une SCPI (ou une SCI). Nous avons recensé ici (voir tableau) ceux qui ont la palette la plus large. E. L.

latribune.fr

30 Sept 2010, 2:01

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