Palestine à l'ONU : Israël n'annulera pas ses accords économiques

L\'Assemblée générale de l\'ONU doit voter ce jeudi concernant l\'octroi à la Palestine d\'un statut d\'Etat non-membre observateur. Etant donné que les Palestiniens n\'ont besoin que de la majorité des votes à l\'Assemblée générale - et sachant que les Etats favorables à leur cause y sont largement majoritaire -, la demande a toutes les chances d\'aboutir. Malgré ce nouveau statut, Israël a assuré la pérennisation des accords économiques avec la Palestine.Porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor a déclaré jeudi qu\'Israël n\'avait \"aucune intention d\'annuler le moindre accord conclu notamment dans le domaine économique\". \"Tout ce que nous ferons après ce vote c\'est d\'appliquer ces accords à la lettre\", a-t-il renchéri.Vers une saisine de la Cour pénale internationale?Toutefois, cette demande palestinienne pourrait faire l\'objet de mesures de rétorsions d\'Iraël, qui ne voit pas l\'initiative d\'un bon œil. Pour Yigal Palmor, les Palestiniens se livrent ainsi \"à une violation flagrante des engagements qu\'ils ont pris de régler le conflit avec Israël par des négociations et non par des mesures unilatérales\". De fait, après avoir décroché son nouveau statut, les Palestiniens pourraient par exemple saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter dans le cadre du conflit avec Israël.Ainsi, Israël pourrait bien utiliser différentes mesures de rétorsion. D\'après un responsable gouvernemental, qui a requis l\'anonymat, Israël devrait renoncer à geler le transfert des fonds à l\'Autorité palestinienne des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens. Par le passé, Israël a utilisé à plusieurs reprises cette mesure de représailles. Toutefois, \"nous pourrions conserver une partie de ces fonds afin de rembourser les dettes accumulées par l\'Autorité palestinienne\", poursuit le responsable.Réduction du nombre de permis de travailParmi les autres mesures de rétorsion envisagées figurent une possible réduction du nombre de permis de travail pour les Palestiniens employés en Israël ou dans les colonies juives de Cisjordanie, ou une remise en cause des permis de circulation pour les VIP palestiniens en Cisjordanie, achève-t-il.
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