Pour Sarkozy, un ouvrier est un électeur

Après Alstom, il se penche sur le dossier des Chantiers de l'Atlantique, en misant sur la reconnaissance des milliers de salariés.

Quand Nicolas Sarkozy a participé activement au sauvetage d'

Alstom

il y a cinq ans, il savait que cela pouvait se révéler porteur politiquement. Il l'a vérifié ensuite en allant visiter les usines du groupe et en y mesurant le niveau élevé de sa popularité. Il avait ainsi gagné des dizaines de milliers d'électeurs supplémentaires.

Il essaie aujourd'hui de rééditer l'expérience avec une ex filiale d'

Alstom

, les Chantiers de l'Atlantique, vendus d'abord au norvégien Aker Yards qui vient de les céder au sud-coréen STX. Il vient de s'y rendre pour rassurer les salariés et leur confirmer que l'Etat va entrer au capital, d'abord à hauteur de 8% puis avec la minorité de blocage à 33% une fois récupéré les 25% encore détenus par

Alstom

.

De quoi espérer gagner des milliers d'électeurs et renforcer son image de défenseur de l'industrie française même si cela agace les opposants à l'intervention de l'Etat dans la vie économique.

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