Hôpital public : un plan à la hauteur de la crise ?

REPLAY 28'. La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, un plan à la hauteur de la crise de l'hôpital public ?

28 minutes / Arte

24 Nov 2019, 16:05

Les mouvements de contestations qui émanaient des services d'urgences des hôpitaux publics ont désormais touché l'ensemble des professions du secteur. Le 10 décembre prochain, les internes sont appelés à une grève illimitée. Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Dans une tribune publiée dans le "JDD", l'Association des médecins urgentistes de France revient sur trente ans de politique des hôpitaux publics et s'interroge : "est-ce que l'épuisement du système n'a pas été programmé ?" Aujourd'hui, en 2019, comment sauver l'hôpital ? Le plan "d'urgence" présenté par le gouvernement ce 20 novembre peut-il changer la donne ? Nous en débattons dans "28 Minutes".

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Commentaires 5

lachose à écrit le 26/11/2019 à 13:53

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De toute facon, la bourgeoisie LREM n'a qu'un but liquider tout ce qui public avec l'appui de la commission europeenne , le reste c'est du vent.

Olivier à écrit le 26/11/2019 à 7:32

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De tout évidence, le plan ne résoudra pas avec 1,5md€ les problèmes de toute la médecine en France. Car leurs causes profondes viennent de trop loin. A mon sens, parmi elles citons la baisse des effectifs de généralistes qui renvoie bcp sur les urge... De tout évidence, le plan ne résoudra pas avec 1,5md€ les problèmes de toute la médecine en France. Car leurs causes profondes viennent de trop loin. A mon sens, parmi elles citons la baisse des effectifs de généralistes qui renvoie bcp sur les urgences et ne permet plus au médecin traitant de connaître sa patientèle et donc d être le filtre naturel entre le patient et l hôpital. Enfin, la pénurie de médecins entraîne des surcoûts (intérim, non remplacement, erreur évitable, fatigue) qui pèsent aujourd'hui très lourd dans la crise et le ressenti de la crise. Les infirmières aussi sont en pénurie. La crise de la médecine libérale il semblerait que dans le terme libéral la partie liberté ait pris le pas sur la partie responsabilité du terme. Le patient étant de +en+ un client traité comme tel et aussi bien dans le rapport bobologique de lui faire plaisir que de ne pas se rendre disponible pour lui. De même sur les déserts médico, le système public paie les formations et les salaires ( et retraites ) en définitive des médecins mais est incapable d allouer des ressources sur les zones de crise même les plus en crise. Elle se trouve contraint dans la quadrature du cercle qui avec une baisse légitime du temps de travail se trouve confronté à la baisse du nombre de médecins accentué par la féminisation de la profession qui se choque contre le mur de la hausse des besoins dus à l âge mais aussi au développement du suivi des maladies longue durée. Enfin, un certain penchant pour le technicisme. La médecine notamment à l hôpital tend à surutiliser la technique. Nous dépensons des centaines de milliers d euro sur des solutions techniques innovantes au détriment sans doute d actes simples et peu coûteux mais indispensables au confort et a l efficacité de la chaîne de soin. Le technicisme se retrouve aussi dans un toujours plus scolaire exemple augmentation des années d etudes spécialisation de la médecine générale. Cela aboutit aussi à vouloir négliger la proximité au nom de la sécurité technique oubliant parfois qu elle s arrête à la sortie de l hôpital. Sans compter que la baisse de la densité des services hospitaliers accentuent la désertification de la population. Qui elle même accentue la perte d attractivité de la médecine libérale. Et l on peut s interroger si la baisse des pb permise par l augmentation du nombre d actes techniques n' est pas annulée par le non accès aux soins élémentaires . Je finirai sur une autre point notre société collectivement devrait aussi s interroger sur son investissement dans la santé et ouvertement poser les questions. La santé est elle + ou - prioritaire sur les coûts d education, de retraites, de défense, de baisse d impôt.? Enfin, les dépenses de santé doivent elle même être interrogées. Sur les coûts de fin de vie, le coût des maladies et cela de manière honnête ? Les réponses démagogiques du toujours + et de la vie n a pas de prix pour commode que soient ces réponses sont à mon sens irrelevantes. Car elles se heurtent à la réalité que personne n est prêt à payer toujours + pour quelque chose dont vous ignorer concrètement l existance.

Citoyen blasé à écrit le 25/11/2019 à 9:54

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"Mais comment en sommes-nous arrivés là ?" En 2005 nous autre peuple français votions contre le traité constitutionnel européen qui imposait les banques à la barre de l'europe. En 2007 le traité de Lisbonne, le même avec un nom différent donc, fu...

matins calmes à écrit le 25/11/2019 à 5:32

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Situation de la medecine en France : raffarin .

Oui mais à écrit le 24/11/2019 à 18:40

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"Hôpital public : un plan à la hauteur de la crise ?" Si c'était le cas on ne se poserait pas la question mais le problème c'est que ceux qui devait prévenir (le gouvernement) vont essayer de guérir un pays rendu comateux!

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