Retraite à 65 ans : la fausse bonne idée qui finira par s'imposer...

Peut-on vraiment croire que les salariés travailleront jusqu'à 65 ans, comme le préconisent les leaders de droite ? En fait, il s'agit, comme dans les autres pays, de diminuer les pensions à venir. Faute d'alternative... Par François Charpentier, spécialiste de la protection sociale.
François Charpentier, spécialiste de la protection sociale.

Le débat sur le meilleur âge pour partir en retraite est une nouvelle fois relancé. À l'étranger et en France. À l'étranger, on voit donc le Canada vouloir "revenir" d'une règle des 67 ans, qui n'était applicable qu'en 2024, à 65 ans. En réalité, il s'agit donc pour le gouvernement de Justin Trudeau de s'en tenir à ce qui existe. Le Canada peut se le permettre dans la mesure où le régime public de retraite étant peu généreux faute de cotisations en rapport avec une retraite décente, allonger la durée d'activité n'aurait pas modifié grand-chose. À cette réserve près, tout de même, qu'après la crise financière de 2007, les salariés canadiens semblent moins demandeurs que par le passé de compléments en capitalisation, donc de fonds de pension payés par l'employeur, qui ont fait la preuve de leur vulnérabilité. Cela ne devrait donc pas arranger leur porte-monnaie.

"Perspective à l'anglaise" en Allemagne

Autres cieux, autres mœurs, mais résultat finalement comparable. En Allemagne, où les 67 ans sont programmés pour 2029 - et continuent de très mal passer dans l'opinion -, le gouvernement envisagerait de porter l'âge de départ en retraite à 70 ans voire plus. Il faut ici rappeler que les experts du régime de base allemand ont souligné il y a deux ans que les hypothèses qui sous-tendaient la grande réforme Schröder de 2000 ne seront pas tenues. Le chancelier à l'époque prévoyait de ramener en 2030 le taux de remplacement de la retraite par rapport au dernier salaire aux alentours de 43%. Or, de nouvelles projections ont montré que ce taux tournerait plus vraisemblablement autour de 38%.

Les raisons de cette sous-estimation sont multiples. D'une part, il y a une fécondité des femmes qui reste au plus bas en dépit des meures prises pour redresser la situation. Ensuite, il existe une frange de plus en plus importante de la population engluée dans des mini-jobs avec des mini-salaires. Enfin, la crise économique ne permet pas d'espérer une amélioration du montant des pensions dans un pays où si 100 Allemands de 20 à 65 ans supportent environ 35 retraités, ils en supporteront 42,7 en 2030. Conséquence de cette situation, de plus en plus de retraités allemands s'alarment pour leur niveau de vie et pour une "perspective à l'anglaise" où, en 2040, la moitié d'entre eux serait sous le seul de pauvreté. On retrouve ici la situation canadienne.

De 65 ans à 60 ans en 1912, déjà...

La vraie question qui se pose en France et qu'a posée Alain Juppé dans son programme électoral est de savoir si l'on peut et si l'on doit relever l'âge de la retraite. Écartons tout de suite les comparaisons avec l'Allemagne qui n'ont pas lieu d'être. La situation démographique de la France diffère du tout au tout avec celle de l'Allemagne. Un baby-boom de longue durée, puis une fécondité qui tourne aujourd'hui autour de 2% garantissent, sinon un renouvellement des générations, du moins une progression continue de la population. Pour dire les choses autrement, alors que d'ici à 2050 l'Allemagne devrait perdre près de 10 millions d'habitants, non compris les flux migratoires, la France devrait en gagner plus de 2 millions. Quant au montant des pensions, on rappellera seulement un chiffre de la Drees : le taux de remplacement en France est actuellement un peu supérieur à 62% contre 57% au Royaume-Uni et 47% en Allemagne.

Au départ, la retraite à 65 ans

Si un relèvement de l'âge de la retraite peut apparaître comme une - la seule ? - solution en Allemagne, la barrière des 65 ans évoquée par Alain Juppé revêt forcément l'allure d'un chiffon rouge pour l'actuelle majorité. C'est une vieille histoire. Aussi vieille que celle de nos régimes de retraite et que le premier d'entre eux, celui des retraites ouvrières et paysannes de 1910. La création de ce régime, présenté par Vincent Nadaud dès 1879 et défendu par le Premier ministre du Travail René Viviani, après plus de 30 années de débats passionnés à l'Assemblée nationale, fut votée dans une assez grande indifférence de l'opinion. De fait, le texte de loi prévoyait que l'âge de départ à la retraite était fixé à 65 ans à une époque où l'espérance de vie tournait autour de 48 ans. La CGT avait donc beau jeu d'ironiser sur la grande conquête sociale que représentait cette "retraite des morts"... L'échec fut tel, que dès 1912, le gouvernement réformera le système en abaissant l'âge de départ à la retraite à 60 ans. François Mitterrand n'avait donc rien inventé...

En 1981, la droite avait montré la voie

Cette dernière remarque n'est pas anodine. C'est en 1972 que le Parti socialiste, le Parti communiste et les radicaux de gauche inscrivent le principe d'une retraite à 60 ans dans le programme commun. Un an plus tard se produit le premier choc pétrolier qui conduira Jacques Chirac Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing à accepter le principe de la retraite à 60 ans pour les travailleurs manuels. Dans le même temps, se développent massivement les préretraites pour soulager les maux de la sidérurgie du Nord et de la Lorraine d'abord, de la construction et de la réparation navale ensuite, de l'automobile enfin. Bref de toute l'économie qui se dope aux départs anticipés jusqu'à 53 ans et 7 mois dans la sidérurgie...

On l'a un peu oublié aussi, mais le 1er juin 1977, les députés votent, presque par surprise, l'abaissement de l'âge de départ à la retraite des femmes à 60 ans. Dans la foulée, le 13 juin 1977, patrons et syndicats signent un accord professionnel instituant des préretraites à 60 ans avec 70% du salaire antérieur brut.

Autrement dit, quand la gauche arrive au pouvoir en 1981, la France est dans une situation qui permet, grâce à des décisions prises par les gouvernements de Raymond Barre, à plus de la moitié de la population salariée de cesser son activité avant ou à 60 ans. S'il s'agit donc aujourd'hui de sacrifier à un mythe avec le retour de la retraite à 65 ans, c'est en fait à un retour sur elle-même que s'invite la droite.

Le montant des pensions de retraite va baisser

En tout état de cause, deux autres questions se posent auxquelles a répondu le porte-parole d'Alain Juppé, le député Benoist Apparu devant les journalistes de l'information sociale il y a trois semaines. D'abord comment fait-on pour maintenir dans leur emploi des salariés âgés dans un pays perclus de chômage et où se perpétuent les politiques d'âge dans les entreprises ? Personne évidemment n'ose dire la vérité, pas plus en Allemagne qu'en France.

De l'autre côté du Rhin, quand on exige pour avoir une retraite à taux plein 45 années de cotisation et plus de 65 ans, on sait pertinemment que, dans les faits, les salariés, notamment de l'industrie devanceront l'appel, donc qu'ils subiront des abattements sur leur pension, donc qu'à part quelques cadres supérieurs et quelques sénateurs, rares seront ceux qui pourront partir avec une retraite pleine.

La perspective n'est pas différente en France où de fait, plus on allonge la durée d'assurance dans un contexte de fort chômage, de révolution numérique et de renchérissement du coût de la prévoyance pour l'entreprise et ses salariés, plus la pression se fait forte pour un départ avant l'âge légal et pour une pension amputée. En Allemagne cela se traduit déjà par une relative paupérisation d'un nombre important de retraités. La situation n'est sans doute pas la même en France. Mais quand on observe la charge supportée par les retraités dans la dernière réforme Agirc Arrco (3,5 milliards d'euros d'économies sur les 3,6 milliards à réaliser avant le 1er janvier 2019), on imagine facilement que les choses puissent se dégrader très rapidement.

Étouffer les régimes spéciaux

La seconde question, forcément douloureuse pour Alain Juppé compte tenu de son expérience de 1995, porte sur les régimes du secteur public. Comment faire, en effet, pour que le fossé ne se creuse pas plus qu'il ne l'est aujourd'hui entre, d'une part des salariés du privé qui partiraient à 65 ans à une date encore indéterminée (le rythme de l'allongement de la durée de cotisation se fera-t-elle comme en 1993 au rythme d'un trimestre supplémentaire par an ? ou de deux ?), d'autre part des fonctionnaires en position active qui partent cinq ans plus tôt et des agents d'entreprises publiques encore plus favorisés ?

La réponse de Benoist Apparu consiste à dire qu'il faudra que les "entrants" dans ces régimes aujourd'hui "spéciaux" sachent que, comme on l'a fait pour France Télécom, ils entrent dans le régime de droit commun. En d'autres termes, le porte-parole d'Alain Juppé ne s'en cache pas, il s'agit "d'étouffer les régimes spéciaux". Bref de sortir une fois pour toutes des professions à statut qui en freinant l'évolution du système menacent sa pérennité. Il s'agit aussi de revenir sur l'erreur commise à la Libération quand, sous la pression du Parti communiste et en contradiction avec les principes posés par le Conseil national de la Résistance, le gouvernement provisoire du général de Gaulle a renoncé à la mise en place d'un véritable régime unique des pensions de retraite et a maintenu en l'état les régimes spéciaux, notamment le premier d'entre eux, celui des fonctionnaires civils et militaires.

Des coûts croissants, mais incertains

Trop haut, trop fort, trop dur ? Faute de croissance économique à la hauteur des besoins de financement d'une protection sociale qui représente plus de 720 milliards d'euros de dépenses annuelles, dont 46% pour les seules retraites et faute de proposition alternative crédible dans l'environnement financier instable d'aujourd'hui, il n'est pas un seul spécialiste aujourd'hui qui puisse ignorer que tous les programmes électoraux à venir devront eux aussi faire figurer le relèvement de l'âge de la retraite dans leurs priorités.

Et bien évidemment cela aura un prix, comme l'a indiqué, le 6 juin, Jean-Paul Lacam, délégué général du Centre technique des institutions de prévoyance (Ctip). Maintenir dans leur emploi des salariés de plus en plus âgés se traduit immanquablement pas des coûts croissants. Non seulement parce que les nouvelles règles remplaçant la loi Evin du 31 décembre 1989 interdiront aux assureurs (institutions de prévoyance, mutuelles et sociétés d'assurances) d'ajuster instantanément leurs tarifs quand un salarié quitte un contrat collectif pour un contrat individuel , mais aussi parce qu'on sait bien que, déjà aujourd'hui, une proportion non négligeable de travailleurs mijotent dans des régimes d'invalidité en attendant l'âge légal de départ en retraite. Et plus on allongera la durée d'assurance, plus le fardeau sera lourd.

En revanche, il n'est pas interdit de penser que le maintien dans l'activité d'une proportion croissante de seniors pourrait se traduire, sinon par la disparition du moins par un report dans le temps de maladies dites dégénératives qui, elles aussi, ont un coût. Mais qui peut dire sérieusement aujourd'hui où s'établira l'équilibre ?

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Commentaires 32
à écrit le 16/11/2016 à 10:04
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je suis de 1957 sans emploi 40 ans de carrière et mon épouse de 1960 serons nous touché par la retraite a 65 ans

à écrit le 27/08/2016 à 16:46
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Alain Juppé, celui qui a pris sa retraite de la fonction publique à 57 ans, va imposer aux autres la retraite à 65 ans! Que l'on ne s'étonne plus du dégoût de certains français pour nos hommes politiques!!!

à écrit le 17/06/2016 à 13:55
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La première question est de savoir quel doit être l'âge de départ moyen pour que le pourcentage de retraités dans la population reste constant...car si les pensions n'évoluent pas plus vite que la consommation moyenne par français, il est facile de d...

le 20/06/2016 à 12:31
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EXAT???LE PROPLEME C EST QUE CEUX QUI VOTENT DES TEXTES DE LOI NE S INTERESSENT QU A L ECONOMIE PAS A L HUMAIN???

à écrit le 11/06/2016 à 17:52
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"En fait, il s'agit, comme dans les autres pays, de diminuer les pensions à venir. Faute d'alternative..." : L'alternative serait que les futurs retraités ne soient pas les seuls à payer les largesses concéder aux retraités aisés actuels... On préfé...

le 15/10/2016 à 10:02
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Vous avez raison ,ou alors ceux qui sont parti a 55 ans avec des grosses primes on leur baisse de 25% leur pension car s'ils veulent que leurs enfants partent a 65 ans il manque 10 ans .

à écrit le 10/06/2016 à 23:12
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Le but final est d'éliminer cette collaboration entre génération et de casser l'entente sociale!

à écrit le 10/06/2016 à 19:52
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député/sénateur, 1 mandat = 1retraite , 2mandats = 2 retraites etc.... ce qui est bon pour eux ne l'est pas pour le citoyen qui doit s'il le peut travailler plus tard avec un taux de remplacement plus faible ; que ces gens nous montrent l'exemple pou...

à écrit le 10/06/2016 à 19:38
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Une solution qui n'en est pas une, qui cache sa véritable nature, mais surtout qui, en incitant les seniors à occuper leur emploi, lorsqu'on le leur permet, le plus longtemps possible, est une véritable machine à casser les espoirs de la jeunesse de ...

à écrit le 10/06/2016 à 19:16
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Suite. Une première tentative de financer les retraites par une taxe sur l'énergie avait été envisagée à l'occasion de la taxe carbone par la commission Rocard; cette mesure avait fait l'objet d'une votation en Suisse; un financement par la TVA socia...

le 18/06/2016 à 10:14
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Malheureusement la droite (à tort) n'avait pas ciblé les retraites avec cette TVA sociale mais la famille, alors qu'en toute logique les rentiers qui thésaurisent doivent aussi contribuer aux dépenses de solidarité comme la famille. Transférer les co...

à écrit le 10/06/2016 à 18:44
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La question est, comment faire pour pouvoir travailler au-delà de 55 ans, quand les employeurs, état ou patronat, privé, vous considèrent hors service à 50 ans. Reforme débile ; C’est là le cœur du problème, c’est ici que l’on voit les conséquences d...

à écrit le 10/06/2016 à 18:39
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Pourquoi encore taxer l’énergie ? A ce niveau, on pénalise toujours les moins favorisés. Et les transactions financières, qu’aucun politique n’ose toucher de peur de déplaire a la finance ;c’est pourtant là qu’il y a du grain à moudre.

à écrit le 10/06/2016 à 18:08
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Mais pourquoi s'obstiner à considérer les retraites comme la répartition des salaires, alors qu'il s'agit de la répartition des richesses produites, c'est à dire l'ensemble du PIB. Il faut étendre le financement des retraites à l'ensemble des richess...

le 10/06/2016 à 21:40
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Cette mesure inégalitaire ,est Anticonstitutionnelle .Elle sera retoquée

le 11/06/2016 à 14:22
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@Pierre 2. Effectivement, le conseil constitutionnel avait retoqué la taxe carbone, mais cette taxe n'avait pas d'objectif économique bien précis. La note n°6 du CAE précise bien qu'une allocation devrait permettre de respecter l'équité. On parle bea...

le 12/06/2016 à 15:19
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Je préfère la TVA car elle a un effet plus favorable sur l'import/export. On pourrait financer la retraite de base par la TVA (retraite de base = retraite du smicard) ce qui ferait disparaître les cotisations du régime général et baisserait les cotis...

à écrit le 10/06/2016 à 17:52
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Le développement de la retraite progressive permettrait de rendre moins aigus beaucoup de ces problèmes. Mais elle ne concerne aujourd'hui qu'environ 5000 personnes et est interdite aux fonctionnaires !

à écrit le 10/06/2016 à 16:12
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"La seconde question, forcément douloureuse pour Alain Juppé compte tenu de son expérience de 1995, porte sur les régimes du secteur public". Janvier 2003 : Selon le Canard enchaîné , Alain Juppé, président de l'UMP, a fait valoir, à sa demande,...

à écrit le 10/06/2016 à 15:45
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"En Allemagne cela se traduit déjà par une relative paupérisation d'un nombre important de retraités". Et en plus, on sait ce qui va arriver, incroyable.

à écrit le 10/06/2016 à 15:43
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Et les catégories sociales qui ont une durée de vie inférieure de 7 ans par rapport aux cadres du à la pénibilité du métier, 65 ans aussi ? Si c'est la cas , cela ne va pas arranger la situation de recrutement dans ces métiers.

le 10/06/2016 à 17:10
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Il faut inciter fortement ses Enfants et tous les jeunes, à passer tous les concours Fonctios, n'importe lesquels pour etre en sécurité de l'emploi à vie, et ne pas risquer le rejet de 50 à 67 ans, et avoir une carrière complète et donc une retraite....

à écrit le 10/06/2016 à 15:36
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1) Les cotisations au Régime de pension du Canada sont plafonnées à 4,95% du salaire maximum de 54 900 dollars, soit 2544,30 maximum en 2016. Les prestations de retraite sont donc également plafonnées pour tous, parce que ce système ne connaît ni cad...

à écrit le 10/06/2016 à 15:29
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"grâce à des décisions prises par les gouvernements de Raymond Barre, à plus de la moitié de la population salariée de cesser son activité avant ou à 60 ans" Le pire , est que ce sont les mêmes qui votent aujourd'hui majoritairement dans les sonda...

le 11/06/2016 à 18:03
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"Le pire , est que ce sont les mêmes qui votent aujourd'hui majoritairement dans les sondages pour une retraite à 65 ans ..pour les générations suivantes." : Mais ils aident leurs enfants... avec l'argent des enfants des autres... S'il n'y avait que...

à écrit le 10/06/2016 à 15:20
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Quelle torture de plus, et fausse solution, à infliger un départ à la retraite si tard, quand à partir de 50 ans et ce pendant 15 ans l'on est rien de mieux qu'un paria et déchet, pour les Offres d'Emplois du Marché. Les politiques soutiennent hypocr...

à écrit le 10/06/2016 à 14:25
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La retraite n'est en théorie qu'un service financier de salaire différé. Ce n'est pas de la solidarité. En principe vous touchez ce que vous avez cotisé modulo un calcul statistique et vous pouvez donc partir n'importe quand. Depuis votre premier sal...

le 11/06/2016 à 13:35
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Si tout le monde avait le même taux de cotisation sur la retraite, ce serait déjà une bonne chose. Idem, si tous les fonctionnaires supportaient comme le privé la cotisation chômage (ils ont le privilège d'être a l'abri de cette calamité). On est déj...

le 11/06/2016 à 18:15
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Toujours la diversion sur les fonctionnaires pour continuer à escroquer les générations futures... Qu'est-ce qui justifie qu'un cadre qui a fait une carrière pépère de 40 ans dans la même boite soit mieux traités à la retraite qu'un cadre au forfait ...

le 18/06/2016 à 10:36
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@@Théophile Ce qu'il faut comparer ce sont les salaires nets entre les fonctionnaires et les autres à qualification identique. Les calculs montrent que les cadres fonctionnaires (catégorie A) sont plutôt plus mal traités alors que c'est l'inverse po...

à écrit le 10/06/2016 à 12:44
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Cette étude oublie deux choses essentielles; d'abord, l'effet des gains de productivité qui permettent de travailler moins pour une même production de richesses; ensuite, la notion de chomage qu'il faut considérer comme du temps libéré et qu'il faut ...

le 10/06/2016 à 21:13
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@gépé Pourquoi encore taxer l’énergie ? A ce niveau, on pénalise toujours les moins favorisés. Et les transactions financières, qu’aucun politique n’ose toucher de peur de déplaire a la finance ;c’est pourtant là qu’il y a du grain à moudre.

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