La convergence de la sécurité et de l’observabilité, une nécessité pour les organisations

L’observabilité est un outil incontournable pour permettre aux organisations de suivre l’évolution de leurs systèmes d’information. Pour gérer leurs vulnérabilités, l’observabilité se lie à la sécurité. Dynatrace propose une plateforme innovante qui réunit ces deux aspects. Stéphane Dulor, vice-président France et Afrique du Nord, nous parle de ces enjeux.
(Crédits : Dynatrace)

Pour garder le contrôle sur leurs systèmes d'information, les entreprises font appel à des spécialistes de l'observabilité. Un métier qui constitue le domaine d'expertise de Dynatrace. « L'observabilité est la capacité que notre plateforme donne à nos clients de comprendre et analyser leur système d'information », explique Stéphane Dulor, vice-président France et Afrique du Nord de l'entreprise. « En cas de problème, nous leur permettons de factualiser, puis de définir le périmètre et l'impact sur leur production, et enfin d'apporter des solutions par des opérations de diagnostic permettant de remonter à la cause du problème. »

« Dynatrace est une société américaine, très innovante », précise-t-il. « La moitié de nos ressources sont dédiées à la R&D, qui est presque exclusivement basée en Europe. Cette double culture américano-européenne nous permet de toujours avoir une réponse adaptée à nos clients quelque soit le secteur d'activité. » En effet, l'entreprise travaille aussi bien avec des banques, des assurances, des entreprises du retail et du e-commerce, des industriels, mais aussi avec le secteur public.

Auparavant, les organisations disposaient d'infrastructures IT très monolithiques, robustes, mais peu évolutives. Pour répondre aux enjeux actuels d'agilité, les architectures sont devenues bien plus distribuées, et les systèmes d'information sont désormais découpés en une myriade de petits éléments, pour leur permettre d'évoluer plus rapidement. « Ces architectures sont donc plus complexes à appréhender, et les organisations perdent le contrôle de leur propre système d'information », résume Stéphane Dulor. « Ce qui est exacerbé avec le cloud, qui est l'étape ultime : elles abandonnent encore plus le contrôle en localisant leurs architectures dans des endroits nébuleux, qui appartiennent souvent à des hyperscalers américains. » Pour autant, beaucoup d'entreprises se tournent désormais vers le cloud, car il est adapté à leur besoin de réactivité. « C'est surtout un choix des entreprises de se recentrer sur leur métier. L'informatique est un moyen, et non une finalité. » Mais avec cet ajout de complexité dû au cloud, il est encore plus difficile de savoir ce qu'il se passe dans leur système d'information. « Sans une solution telle que Dynatrace, elles ne sont pas capables de suivre la réalité de la production et les développements de leur système d'information. Notre solution est le moyen de reprendre le contrôle. »

Faire converger observabilité et sécurité

Dynatrace permet de fluidifier la communication entre les équipes de développement et de production. « C'est ce que l'on appelle du DevOps », indique le vice-président. « Ce terme a évolué vers DevSecOps : Dev pour développement, Ops pour production et Sec pour sécurité. » En effet, garantir la sécurité est la problématique majeure liée aux systèmes d'information. Il faut donc protéger la data, qui est au cœur de tous les enjeux des entreprises.

Dans la course effrénée à collecter toujours plus de données utilisateurs et business, les organisations sont submergées. Elles ne peuvent pas gérer cette immense quantité de data issue des environnements multicloud, car les solutions traditionnelles de monitoring n'ont pas été conçues pour tant de données et ont une approche trop fragmentée. Ainsi, il est nécessaire de se tourner vers une approche adaptée à la complexité du cloud. « En étant au cœur de toutes les composantes du système d'information, nous pouvons en dresser une cartographie dynamique », détaille Stéphane Dulor. « À tout instant, nous pouvons détecter les vulnérabilités plus ou moins sensibles, qui sont des portes d'entrée pour les hackers, et bloquer ces failles de sécurité. »

Coleman Parkes a mené une étude pour Dynatrace auprès de 1300 DSI et responsables DevOps de grandes organisations mondiales. Elle révèle une difficulté croissante à maintenir la fiabilité et la sécurité des logiciels, dans un contexte de déploiements logiciels de plus en plus fréquents et de complexité exponentielle des environnements cloud, qui accentue les risques de ne pas détecter les vulnérabilités. Il est donc difficile d'accélérer le rythme d'innovation en maintenant les standards de sécurité et de qualité. Les organisations se tournent ainsi vers ces processus DevSecOps, qui font converger observabilité et sécurité.

La convergence de la sécurité et de l’observabilité, une nécessité pour les organisations

Une culture de la communication et de la collaboration

Cette idée de convergence s'étend à différents process au sein de l'entreprise. « On casse les silos que l'on a mis quelques années à créer », raconte-t-il. « Auparavant, le développeur concevait des choses, puis les envoyait à la production. Ce modèle pouvait parfois être loin de la réalité de l'usage. » Dynatrace contribue à casser ces silos, en fournissant le même outil d'observabilité aussi bien aux développeurs qu'à la production. « Les développeurs utilisent Dynatrace pour vérifier que leur code correspond aux attentes et qu'il n'y ait pas de vulnérabilités, et une navette s'installe avec la production, dans une démarche DevSecOps. »

La tendance n'est plus à travailler chacun de son côté, mais à la communication entre les départements. « La vertu de Dynatrace est de faciliter cette communication », souligne le vice-président. « Auparavant, chacun avait son outil de contrôle. Avec Dynatrace, nous avons tout rationnalisé, puisque le même outil de contrôle est utilisé et reconnu comme référence pour l'ensemble des usagers. »

Des process plus automatisés

Pour suivre la complexité des systèmes d'information, l'approche manuelle n'est évidemment plus adaptée, et les organisations se dirigent vers de plus en plus d'automatisation dans les process d'observabilité. « L'automatisation permet de réduire les coûts, en évitant de recourir à de la main-d'œuvre, et d'aller plus vite. En limitant l'intervention humaine, on limite les risques d'erreurs », explique Stéphane Dulor. « En informatique, nous faisons des tests pour nous assurer de la conformité et de la solidité technique de ce qui a été conçu. Sans automatisation, le développeur doit réaliser plusieurs tests, en ajustant ce qui ne fonctionne pas, ce qui peut prendre des jours. En utilisant une démarche dynamique automatisée, le CI/CD, Dynatrace regarde instantanément ce qui se passe et comprend où sont les points de contention en quelques minutes. »

Et l'entreprise pratique ce qu'elle prêche : « Dynatrace est une société qui investit beaucoup en développement informatique, nous concevons deux versions par mois. Ayant des milliers d'utilisateurs, la nouvelle version ne peut pas tomber en panne. Pour chaque sortie, nous nous appliquons donc cette méthodologie automatisée pour être capable de faire des milliers de tests par jour. Le premier utilisateur de la plateforme Dynatrace, c'est nous-même ! »

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