Girardin immobilier : un plafond qui reste généreux

Le « Girardin immobilier » repose sur l’acquisition d’une maison ou d’un appartement neuf dans les DOM-TOM. Si le bien est destiné à la location, l’acquéreur devait jusqu’à présent s’engager à le louer durant six ans en respectant certains plafonds de loyer et de ressources du locataire, et déduire de ses impôts 10 % du prix du bien chaque année pendant cinq ans, soit 50 % au total ; ou bien il devait s’engager à le louer durant cinq ans sans autres conditions et déduire de ses impôts 40 % au total répartis sur cinq ans. Si ce bien utilisait des énergies renouvelable, s’ajoutait une réduction d’impôts de 4 % du prix du bien. La déduction était limitée jusqu’ici à 2.233 euros par mètre carré, mais sans aucune limite de surface ou de nombre de biens.   À compter du 1er janvier, la réduction d’impôts sera limitée à 40.000 euros par an, ou 15 % du revenu si ce chiffre est supérieur. Concrètement, les foyers ayant un revenu inférieur à 266.666 euros par an seront donc limités à 40.000 euros, tandis que les autres pourront défiscaliser davantage.   Un foyer concerné par la limite de 40.000 euros aura donc intérêt à investir au maximum 500.000 euros s’il achète un bien destiné à la location libre sans économies d’énergie ; ou au maximum 370.370 euros s’il le destine à la location « intermédiaire » avec usage d’énergies renouvelables. Dans les deux cas l’économie d’impôt sera la même. La limite de 40.000 euros s’applique à tous les investissements outre-mer, rendant presque impossible en pratique le cumul entre Girardin industriel et investissements immobiliers.  
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