Selon la Banque mondiale, 16,1 % de la population mondiale appartiendra à la classe moyenne en 2030 contre à peine 7,6 % en 2000. Dans moins de vingt ans, plus d'un milliard d'individus dans les pays émergents achèteront donc des voitures et d'autres produits de consommation à forte valeur ajoutée. Ils voyageront et aspireront à une meilleure éducation pour leurs enfants...
C'est sur ce phénomène que mise Léon Pedersen, le gérant de « Nordea Emerging Consumer Fund » : « nous sélectionnons à l'échelle mondiale des entreprises bénéficiant d'une exposition minimale de 30 % aux marchés émergents ou ayant au moins le potentiel d'atteindre ce niveau dans les douze prochains mois ».
« consommateur urbain »
Pour identifier les titres et secteurs dans lesquels investir, l'équipe de gestion a identifié plusieurs types de consommateurs, cibles privilégiées des entreprises, dont les habitudes et préférences évoluent désormais du fait de l'augmentation progressive des niveaux de revenus dans le monde émergent. Ainsi, le « nouveau consommateur urbain » fait évoluer ses goûts et dépense davantage en produits alimentaires et en boissons. Il équipe ensuite son domicile avec des appareils électroménagers, s'intéresse aux produits de soins, aux offres bancaires et au développement de ses moyens de communication, etc.
Le « consommateur urbain mature » met, quant à lui, l'accent sur les déplacements et les voyages, ainsi que sur l'éducation. Enfin, au sommet de cette pyramide de la consommation, on retrouve les « consommateurs de produits de luxe », dont la population est actuellement estimée à 50 millions d'individus dans le monde émergent.
Pour construire son portefeuille, Léon Pedersen s'appuie à la fois sur des marques nationales et internationales. Ainsi, Coca-Cola, Adidas, Nestlé, Nokia, LVMH et Swatch côtoient des entreprises telles que China Mengniu, Banco Santander Brazil, China Lilang et Ctrip. Actuellement, les sociétés américaines représentent 20 %. Mais les valeurs suisses, chinoises, indiennes ou encore britanniques figurent également en bonne place dans ce fonds qui compte une trentaine de valeurs.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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