Base de Francazal : après les avions de combat, des dirigeables ?

Spécialisée dans la conception, la fabrication et l'exploitation de ballons dirigeables, la société A-NSE, basée à Montrouge (Hauts-de-Seine), prospecte pour installer son centre de production. L'ancienne base militaire de Francazal fait partie des quatre pistes envisagées par l'entreprise. Le tissu aéronautique toulousain pourrait être un argument de poids dans la décision des dirigeants.
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Et si le centre de production de la société A-NSE voyait le jour dans l'ancienne base militaire de Francazal ? Cette société est spécialisée dans la conception, la fabrication et l'exploitation de ballons dirigeables. Si le siège social de l'entreprise est à Montrouge, le centre d'essais en vol et la formation des pilotes sont à Angoulême. Mais les dirigeants prospectent afin d'installer leur futur centre de production de ballons dirigeables.

Francazal est sur la short-list. « Rien n'est encore signé, prévient toutefois Olivier Jozan, directeur général adjoint. Nous sommes au début des négociations et Francazal est parmi les quatre pistes envisagées ».

Assurer des missions de surveillance

La société A-NSE, comprenant une dizaine de salariés et dont le chiffre d'affaires n'est pas communiqué, s'adresse à deux secteurs d'activités : les missions de surveillance et la publicité. « Nous avons pour ambition d'offrir aux clients des systèmes aéroportés de surveillance et de reconnaissance dont l'objectif est de garantir la protection et la défense de leurs intérêts », explique Olivier Jozan. La société A-NSE s'adresse notamment à l'Etat « pour la surveillance des mers ou des missions de renseignement et d'intelligence » ou à des entreprises privées « ayant des filiales dans des zones de conflits, par exemple. »

« Ces aéronefs, grâce à leur faible coût opérationnel et leur grande autonomie sont des outils performants pour assurer des missions de surveillance du territoire efficaces », assure-il. Le coût d'exploitation est de 2 000 euros pour une mission de surveillance de 20 heures.

La deuxième activité s'adresse aux agences médias et aux sociétés afin de promouvoir la marque de l'annonceur. « Nous avons l'autorisation des préfectures pour survoler les villes et voler très bas », indique le directeur général adjoint.

"La société travaille sur la dronisation de ses appareils"

L'intérêt pour l'entreprise d'installer son centre de production à Francazal est clairement lié au tissu économique toulousain. « A ce jour, les ballons dirigeables sont pilotés. Mais la société travaille sur la dronisation de ses appareils », annonce Olivier Jozan. Cette avancée technologique devrait permettre de réaliser des missions de surveillance d'une autonomie supérieure à 100 heures.

Le 13 septembre dernier, A-NSE participait à Francazal à un séminaire interne organisé par Capgemini sur l'innovation : « Capgemini intervient dans le domaine du spatial depuis plus de 25 ans, explique-t-il. Il va nous faire bénéficier de son expérience en s'appuyant sur la réutilisation de nombreux produits ou composants logiciels qu'il a développés pour le CNES sur des programmes tel que Pléiades ».

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Commentaires 9
à écrit le 29/09/2012 à 10:21
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je confirme :tjs aussi nuls les journalistes, je dirais meme , lamentable.

à écrit le 20/09/2012 à 13:25
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Les dirigeables ça amuse beaucoup de monde , mais il y a un studio de cinema americain qui attend le feu vert depuis des lustres pour s'installer à Francazal . Les milliers d'emplois à la clef et la diversification d'activité associée n'ont pas l'air...

à écrit le 20/09/2012 à 13:04
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Pourquoi pas Chateauroux et son ancienne base Americaine?

à écrit le 19/09/2012 à 21:05
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Qui a rédigé le titre sur l'avenir de Francazal ? On se calme, car il n'ya jamais eu le moindre MIRAGE 4 à Francazal.

le 19/09/2012 à 21:29
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Oui sur une piste de 1800m un Mirage IV s'est pas vraiment possible: encore un journaliste qui connait...ben ça me donne pas envie de lire l'article...si c'est du même niveau!!

le 20/09/2012 à 13:27
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Il n'est nullement question de MIrage. Commentaire refusé votre honneur

le 20/09/2012 à 14:30
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Ben oui, ils ont changé le titre. A la place de Mirage IV, le titre parle maintenant d'avions de chasse. Ce qui est tout aussi nul, car Francazal n'a jamais abrité d'avions de chasse (piste trop courte). Non vraiment, le titre n'est toujours pas bon....

le 20/09/2012 à 17:01
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Vous êtes un lecteur assidus pour le moins. Il faudrait leur dire que c'est des avions de transport militaires , des Transall. On va voir si la Tribune change le titre !!

le 21/09/2012 à 13:34
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Francazal a herbergé des avions de chasse...dans les années 30 Les studios de cinéma n'occuperont pas tout le terrain, il y a de la place pour l'aviation d'affaire et autres PME...

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