Le cadeau fiscal d'Osborne aux PME britanniques et 6 autres actu à lire quand on est entrepreneur

Au Royaume-Uni, ce sont les PME qui sont les grandes gagnantes du Budget 2013 présenté mercredi par le ministre des Finances britannique George Osborne. A lire également : Paris et San Francisco renforcent leurs liens... mais Londres souhaite également s'attirer les faveurs de la Silicon Valley avec un "hackathon" aérien organisé avec British Airway; 5 millions d'euros pour financer 200 PME françaises; le "vrai" combat des "Pigeons"...
Le chancelier de l'Echiquier, George Osborne, a présenté un budget "entrepreneur friendly". (Copyright Reuters)

? Le coup de pouce fiscal d'Osborne aux PME britanniques
"La plus grosse coupe fiscale" dans le budget 2013 du Royaume-Uni profitera aux PME. Le ministre britannique des Finances, George Osborne, l'a souligné mercredi lors de la présentation du texte pour 2013-2014, qui comporte notamment une mesure d'exonération de charges salariales patronales, destinée à favoriser l'emploi. Quelque 450.000 PME devraient bénéficier de la suppression de la première tranche de cotisations nationales à l'assurance retraite britannique (une part résiduelle étant également affectée à ce que recouvrent en France les assurances chômage et santé). Cet allègement de 2000 livres sterling par employé permettrait à un tiers des employeurs britanniques de ne plus payer aucune charge salariale, selon les estimations du chancelier de l'Echiquier. Au total, les recettes du royaume, elles, seraient amputées de 6 milliards sur cinq ans. Les milieux patronaux ont plutôt bien accueilli cette annonce, même s'ils regrettent l'entrée en vigueur tardive (dans douze mois) de la mesure. Par ailleurs, un cadeau fiscal a été fait aux grandes entreprises: leur taux d'imposition va passer progressivement de 28% à 20% en 2015, avec une première réduction à 24% dès le mois prochain. Il en coûtera 400 millions de livres sterling à l'Echiquier lors de l'année fiscale 2015-2016, et le double dès l'année suivante. Pour mémoire, en France, le taux d'imposition sur les sociétés s'élève à 34%, et à 40% aux Etats-Unis.
(source : The Guardian)

 ? Le «vrai» combat des «Pigeons»
Après Jean-David Chamboredon, le patron du fonds d'investissement dans le numérique Isai, qui le premier a ouvert son «bec» sur le site de La Tribune, le mouvement des entrepreneurs protestant contre les dispositions fiscales du Budget 2013 connaît une nouvelle jeunesse. Bruno Vanryb, PDG d'Avanquest Software, prend la plume dans Les Echos pour appeler le gouvernement à mettre en place une politique pro-entrepreneuriat, pour relancer la création d'emplois en France. Il sollicite notamment la révision des nouvelles modalités fiscales touchant les salariés qui bénéficient d'intéressement et de participation. Ces dispositions, selon lui, sapent l'actionnariat salarié et, dans un souci de partage équitable des revenus entre le capital et le travail, engendrent en fait "un nivellement par le bas". Et d'avancer sa solution pour un nivellement par le haut : "donner accès au capital au plus grand nombre pour mieux partager la richesse dans une économie financiarisée".
(source : Les Echos)

 

? Le tweet attéré
Marc Touati préside le cabinet ACDEFI et est auteur du "Dictionnaire terrifiant de la dette".



(en savoir plus sur le moral des entrepreneurs français)


? Le partenariat Paris-San Francisco

Les "jumelles numériques" renforcent leurs liens pour avancer dans la ville intelligente ("smart city") et durable. Mobilité, gestion des déchets, coût de l'énergie, qualité de l'air, gestion de l'eau : l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria, basé à Rocquencourt dans les Yvelines) et le Centre de recherche pour les technologies de l'information dans l'intérêt de la société (Citris, associé à l'Université de Berkeley) vont joindre leurs efforts dans ces domaines, et présenteront leurs avancées dans un rapport annuel.
La convention de partenariat signée le 20 mars par les deux municipalités prévoit par ailleurs de faciliter l'implantation de start-up américaines à Paris, et de françaises à San Francisco : chacune des deux villes réservera quelques places dans ses incubateurs pour accueillir durant 1 à 3 mois des jeunes pousses venues de l'autre rive de l'Atlantique. La Mairie de Paris souhaite ainsi faire connaître son vivier de jeunes pousses aux investisseurs américains et la compétence des ingénieurs français aux start-up américaines, qui pourront également en profiter pour tester le marché français. Avec pour argument qu'un développement international permet une croissance plus rapide qu'un périmètre limité à son marché domestique.
(source : Mairie de Paris, INRIA)
 

? Le "hackathon" transatlantique de British Airways
"British Airways a l'habitude de faire des choses inattendues en vol", a déclaré le vice-président de la compagnie aérienne la zone Amériques, Simon Talling-Smith, en début de semaine, lors de l'annonce d'un premier "hackathon" aérien transatlantique. Le 12 juin prochain, la compagnie embarquera sur un vol San Francisco-Londres une centaine d'entrepreneurs -dont des "têtes d'affiches", promet la compagnie- qui réfléchiront ensemble pendant les 11 heures de trajet pour trouver une solution innovante à la "décorrélation des talents dans le monde". Autrement dit, ils réfléchiront à la mise en adéquation possibles entre les compétences individuelles qui ne trouvent pas d'employeurs pour exprimer leur talent, et les entreprises qui peinent à recruter des experts. Leurs pistes de réflexion seront présentées lors de la conférence Decide now Act (DNA), dédiée aux idées qui changent le monde et qui réunira à Londres 999 entrepreneurs, philanthropes, sportifs, artistes, etc. de toutes nationalités. Le "hackathon" de British Airways vise également à renforcer les liens entre la jeune Tech City londonienne (qui a attiré 700 start-up en trois ans d'existence) et la Silicon Valley, en quête d'ingénieurs pointus.
(source : British Airways, DNA Summit)

? L'initiative à 5 millions d'euros pour les TPE françaises
Un nouvel investisseur, Fondelia, se propose d'épauler 200 TPE françaises qui souhaitent lever un montant de 10.000 et 30.000 euros. Cette filiale du groupe Gorgé vise à "accompagner l'augmentation d'activité" et "faire entrer la société dans le cercle vertueux du financement". Les entreprises françaises candidates doivent remplir un questionnaire visant à établir leur potentiel de croissance. L'investissement, s'il est validé par le comité d'investissement qui se réunit chaque semaine, court sur 5 ans, au terme desquels l'entrepreneur rachète les parts de l'entreprise détenues par Fondelia.
(source : Relations-publiques.pro)

? L'avis de recherche du meilleur entrepreneur de France
Vous aviez moins de 35 ans quand vous avez lancé votre entreprise, qui génère aujourd'hui plus de 300.000 euros de chiffre d'affaires ? Participez au concours organisé par la Tribune pour la première fois cette année, qui récompensera le meilleur jeune entrepreneur en industrie, services, tech-média, social business et green business. Les Prix du Jeune entrepreneur seront remis le 25 juin.
(en savoir plus et s'inscrire)
 

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Commentaire 1
à écrit le 22/03/2013 à 19:54
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En France on fait l'inverse on engage des fonctionnaires par l'augmentation d'impôts mais cela ne sert à rien on appauvrit en France, on va droit dans le mur, avec Guillaume la Guimauve.

le 30/10/2015 à 19:18
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vous oubliez de dire qu'il faut d'énormes volumes de transactions pour que ces moyens de paiements soient rentables et concurrencent sérieusement la carte et les réseaux bancaires sur lesquels ils s'appuient. Et il ne faut pas oublier non plus les in...

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