Le grand rassemblement des acteurs de l'entrepreneuriat continue d'aller à la rencontre des Français pour valoriser la richesse et l'énergie créative au cœur des territoires. Cette année, le Big Tour s'invite pour la première fois en Outre-mer. L'objectif : mettre en lumière les régions ultramarines, ses réussites entrepreneuriales et y susciter des vocations dans des secteurs d'avenir.
Promouvoir les mobilités douces dans les Antilles
Partenaire du Big Tour, l'opérateur de mobilité ultramarin Citadelle compte parmi les acteurs qui font le territoire antillais. « Le Big Tour est une belle façon de favoriser l'envie d'entreprendre, ainsi que la capacité des entreprises à travailler avec les collectivités pour relever des défis complexes comme celui de la mobilité, en donnant à voir les initiatives des uns et des autres », affirme Cyril Comte, directeur opérationnel du groupe Citadelle dont il incarne la cinquième génération de dirigeants. Pour l'entreprise martiniquaise créée en 2001, le festival des entrepreneurs est l'occasion de faire connaître ses activités et de « recruter des talents pour demain, notamment dans le domaine technique », permettant ainsi de contribuer à sa marque employeur. « Attirer les meilleurs talents est la condition du succès dans le monde à venir », insiste-t-il.
Réduire l'empreinte carbone des mobilités
Face à l'urgence de réduire l'empreinte carbone des mobilités (nécessité de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici à 2030 et interdiction de vendre des véhicules thermiques d'ici 2035), Citadelle travaille à apporter des solutions innovantes. Actif dans la vente et la réparation automobile et moto, le groupe est ainsi le premier acteur à avoir ouvert des magasins de mobilité douce à la Réunion (DOM), ainsi qu'une activité de trottinettes en autopartage - baptisée Zwav - à la Possession et à Saint-Paul. Son ambition ? Être un opérateur de référence en termes de déploiement de mobilité douce en Martinique. « La difficulté est de réussir à opérer des flottes de ce type dans des marchés étroits où les économies d'échelle ne sont pas comparables aux grandes villes européennes et où les infrastructures restent encore à adapter à ces nouveaux modes de transport », explique Cyril Comte.
« Reconfigurer nos activités pour s'adapter aux futurs besoins de mobilité »
Et d'ajouter : « Notre industrie va tellement se transformer au cours des 20 prochaines années que nous devons commencer à reconfigurer nos activités pour nous adapter aux futurs besoins de mobilité. Il va donc nous falloir anticiper et apprendre dès maintenant à perfectionner notre modèle pour passer de la vente de véhicules à la gestion de parc de mobilités ». L'opérateur de mobilité espère déployer progressivement ce nouveau modèle dans toutes les villes ultra-marines et les zones urbaines qui le permettront. Attentif à l'amélioration de son bilan carbone, le groupe entend mesurer chaque année les effets de ses plans d'action, grâce à l'outil développé par la start-up Traace, et les partager « en toute transparence ».
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