Selon une enquête de l'Agence France Presse, les dépenses quotidiennes des Français aux jeux d'argent ont grimpé de 24% en sept ans pour atteindre 59,1 millions d'euros. Et encore, c'est sans compter les jeux d'argent sur Internet (paris sportifs et hippiques, poker) non compatbilisés puisqu'actuellement illégaux et pourtant très courus des joueurs français.
En 2009, dernière année avant l'ouverture du marché français des paris sportifs et hippiques et du poker en ligne prévue en juin 2010, les trois opérateurs ont enregistré une recette de 21,6 milliards d'euros répartis comme suit : quasiment 10 milliards pour la Française des Jeux (+ 8,6%), 9,3 milliards pour le PMU (+ 0,4%) et 2,3 milliards de produit brut des jeux (différence entre mises et gains) pour les casinos (- 9 %).
Pour le directeur de l'Institut Médiascopie Denis Muzet, les Français "ont besoin de se faire plaisir et recherchent sans doute à se consoler de leurs difficultés même avec des petits gains". Une allusion à la Française des Jeux (FDJ) qui dit avoir distribué 800 millions de lots (de un euro à cent millions d'euros) en 2009. Mais les gros gains à moindre frais font naturellement rêver. Comme les 100 millions d'euros qu'un groupe de 15 amis a gagné à l'Euro Millions le 18 septembre 2009, le record absolu des gains à un jeu d'argent.
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