L'ancien géant de la photographie compte se séparer de ses activités d'imagerie personnalisées, destinées au grand public. Pourtant, sur ce marché des tirages, impression de livres photos, cartes de voeux, calendriers, Eastman Kodak espérait maintenir une "position forte", comme il l'avait indiqué en février. En effet, ces activités, ainsi que celles de scanners et de logiciels de capture pour les entreprises, étaient jugé plus rentables que d'autres. Elles seront toutefois mises en vente "le plus vite possible", avec l'objectif d'un bouclage "au premier semestre 2013".
Kodak a déposé son bilan le 19 janvier pour se restructurer à l'abri des demandes de ses créanciers, victime au bout de 131 ans d'existence du retard pris dans le numérique. Il espérait se renflouer en vendant aux enchères un millier de brevets, mais selon la presse ces ventes ne donnent pas les résultats espérés. Les offres ne dépassent pas 500 millions de dollars, selon le Wall Street Journal. Le groupe, qui en espérait jusqu'à 2,6 milliards, a annoncé la semaine dernière qu'il n'excluait pas de les conserver finalement.
Pour tenter de se renflouer, il a également comme objectif d' abandonner ou de vendre ses activités les moins rentables, comme la production d'appareils photo, de caméscopes et de cadres photo numériques dont il a annoncé l'arrêt en février.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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