Facebook raille une étude de Princeton qui lui prédisait la fin de son modèle

Le réseau social de Mark Zuckerberg a tourné en dérision une étude publiée par des chercheurs de l'Université de Princeton qui prévoyait que le réseau social allait perdre 80% de ses utilisateurs en 2017.
Laszlo Perelstein
Dans sa note, Facebook prédit la fin de l'Université de Princeton en 2021

«Facebook va perdre 80% de ses utilisateurs d'ici 2017», clamait la semaine dernière une étude de l'Université de Princeton. La Tribune a repris l'information tout en mettant en garde contre le raisonnement biaisé. Les chercheurs comparaient le développement du réseau social avec celui d'un virus, dont les usagers guériraient en entrant en contact avec une personne non-présente sur le site.

En dressant  un parallèle avec le réseau social disparu MySpace, dont le nombre de requêtes sur Google a également diminué avec le temps, les universitaires de Princeton prévoyait la disparation d'une vaste majorité des utilisateurs de Facebook.

Quand Facebook "trolle"

Le réseau social de Mark Zuckerberg a donc décidé de répondre à ces chercheurs dans une note intitulée "Debunking Princeton" (soit "Déboulonnage de Princeton").  Facebook y reprend le même argumentaire que celui utilisé par les universitaires pour démontrer une baisse d'intérêt pour Princeton à travers ses mentions "J'aime" sur Facebook, ses publications d'articles et les recherches du terme via Google.

Facebook s'amuse ainsi à prévoir une diminution de 50% du nombre d'étudiants à Princeton en 2018 et la disparition totale des tous les élèves en 2021.

"D'après nos robustes analystes scientifiques, les générations futures seront seulement capables d'imaginer que cette institution désormais à l'état de ruine arpentait autrefois le monde."

Le message finit par une petite pique concernant le système de relecture par des pairs à l'attention du site Arxiv, sur lequel l'étude a été publiée et qui ne fait pas évaluer par d'autres chercheurs les travaux rendus publics.

Une façon pour Facebook de montrer qu'il est facile de faire dire ce que l'on veut à une étude. Et de montrer que non, il ne disparaîtra pas de si tôt.

 

Crédit photo : Facebook flip-flop par kudomomo via Flickr CC License by.

Laszlo Perelstein

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