HP va se délester de sa filiale chinoise H3C

Le groupe informatique américain négocie actuellement avec le groupe chinois Tsinghua Unigroup la cession du contrôle de H3C Technologies évaluée à 5 milliards de dollars. D'autres entreprises sont candidates à la reprise de la filiale de HP, écrit le Wall Street Journal.
Cette cession interviendrait alors que le groupe dirigé par Meg Whitman est en pleine restructuration pour s'adapter à la crise du PC.

HP souhaiterait vendre 51% de H3C Technologies, sa filiale chinoise spécialisée dans la conception de produits et programmes destinés aux réseaux d'entreprises, révèle le Wall Street Journal, en citant des sources proches du dossier, jeudi 26 mars.

Le groupe informatique américain négocie actuellement avec le groupe chinois Tsinghua Unigroup la cession de ses parts dans la filiale dont la valorisation est évaluée à 5 milliards de dollars (4,6 milliards d'euros).

En outre, les deux parties négocient parallèlement la possible vente d'une activité séparée de serveurs informatiques.

HP limite la cession à des prétendants chinois

D'autres entreprises ont fait part de leur intérêt pour H3C, dont China Huaxin Post et Telecommunication Economy Development Center, ajoute le Wall Street Journal, en précisant qu'une nouvelle offre pouvait émerger à tout moment. HP a délibérément choisi de se limiter à des prétendants chinois afin de décrocher plus facilement l'approbation des autorités du pays.

Si l'opération se conclut, elle permettrait à Tsinghua Unigroup de devenir en Chine un acteur majeur sur le secteur de l'équipement des réseaux. Tsinghua Unigroup (entreprise créée à l'initiative de l'université de Tsinghua) est aussi le propriétaire de deux grands fabricants de puces pour smartphones et tablettes, Spreadtrum Communications et RDA Microelectronics, dans lesquels Intel a acquis une participation de 20% selon Reuters.

Restructuration de HP

Cette cession interviendrait alors que HP est en pleine restructuration pour s'adapter à la crise du PC. Depuis 2012, le groupe dirigé par Meg Whitman a annoncé la suppression de près de 50.000 emplois. Par ailleurs, il prévoit notamment de se scinder d'ici à la fin octobre en deux sociétés indépendantes, pour séparer ses activités historiques de matériel informatique (PC et imprimantes) de ses services jugés désormais plus porteurs.

Parmi ces services, le groupe américain compte notamment sur les équipements télécoms. Le 2 mars, la société a racheté son compatriote Aruba Networks pour 2,7 milliards de dollars. (2,5 milliards d'euros), qui fabrique des équipements utilisés notamment pour les réseaux internet sans fil (wifi).

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Commentaire 1
à écrit le 27/03/2015 à 21:40
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"ses services jugés plus porteur" ! Ah bon, Aruba, est une société de service ..... y'a quelquelque chose qui sonne mal dans cet article.

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