Galaxie Airbnb : checkmyguest lève 7 millions d'euros direction l'Europe

Après Guestready et HostnFly, c'est au tour de Checkmyguest de recevoir une rentrée d'argent frais. La jeune pousse accompagne des investisseurs dans la transformation de locaux commerciaux en logements saisonniers. Avec ce dispositif, le service est disponible 365 jours sur 365, à la différence des autres plateformes limitées à 120 nuitées.
César Armand
Kevin Cohen et Joffrey Ichbia, co-fondateurs de Checkmyguest.
Kevin Cohen et Joffrey Ichbia, co-fondateurs de Checkmyguest. (Crédits : Checkmyguest)

Et de trois ! Après 5,3 millions d'euros pour Guestready en juin, 9 millions d'euros pour HostnFly en juillet, c'est au tour de Checkmyguest de lever 7 millions d'euros dans la galaxie Airbnb.

"Les besoins des voyageurs ont changé", estime son co-fondateur Joffrey Ichbia. "Ils ne veulent plus plusieurs chambres d'hôtel et sortir au restaurant tous les soirs, mais être en famille dans un même lieu pour dîner ensemble."

Comme les deux autres, la jeune pousse s'occupe de tout pour les propriétaires : publication de l'annonce sur les plateformes type Abritel, Booking ou Expedia, gestion des réservations et des paiements, et internalisation du ménage et de la maintenance.

Disponible 365 jours sur 365

En revanche, elle ne s'appuie par sur du résidentiel existant, mais accompagne des investisseurs dans la transformation de locaux et immeubles commerciaux en logements saisonniers. Checkmyguest les met en effet en relation avec des agences immobilières spécialisées, des architectes et des entreprises du bâtiment, tout en s'assurant des réglementations en vigueur.

En érigeant des locaux commerciaux en activité d'hébergement hôtelier, après autorisation de la mairie, la proptech peut accueillir des touristes 365 jours sur 365. À la différence des plateformes similaires, elle échappe donc à la limitation à 120 du nombre de nuitées par année civile (1er janvier au 31 décembre).

"Nous exerçons une activité commerciale dans un local commercial qui n'a pas vocation à héberger un Parisien", rétorque le startuppeur. "Nous n'avons pas d'impact sur le parc d'habitation, car nous ne prenons de logement à personne."

159 euros en moyenne pour un locataire

Née en 2016, Checkmyguest se rémunère avec un pourcentage de 20% sur les revenus locatifs des investisseurs, déclare un parc de 350 appartements louables (avec un taux d'occupation de 85%) et vise un volume d'affaires de 20 millions d'euros en 2019. Autrement dit, un appartement rapporte en moyenne à la jeune pousse 952 euros mensuels, alors qu'une nuitée revient en moyenne à 159 euros pour le locataire.

Avec cette rentrée d'argent frais auprès d'Entrepreneur Venture, BPI et de business angels, elle espère, à horizon fin 2020, gérer 1.000 appartements, dépasser les 40 millions d'euros de volume d'affaires et couvrir les villes de Lyon, Lille, Nice, Bordeaux, Londres, Lisbonne, Madrid en plus de Paris, Cannes, Deauville et Tel-Aviv.

César Armand

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Commentaires 2
à écrit le 12/01/2021 à 22:15
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Ba encore heureux qu’ils se fassent autant d’argent après avoir arnaqué tant de clients !! À fuir !!!

à écrit le 20/04/2020 à 15:34
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Check my guest - ne réalise aucun état des lieux à la fin des locations qu'elle gère contrairement à une agence immobilière classique ayant pignon sur rue, de sorte que les locataires airbnb se succèdent sans aucun contrôle de l'état de l'apparte...

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