Voiture autonome : Google, Uber, Lyft, Ford et Volvo roulent ensemble

Outre-Atlantique, ces cinq entreprises se sont alliées pour lancer mardi un lobby chargé de faire avancer la cause des voitures "sans chauffeur".
Une voiture autonome de Google en test à Phoenix (Arizona) le 5 avril dernier. Le lobby fait valoir que les voitures sans chauffeur amélioreront notamment la mobilité des personnes âgées et handicapées, et qu'elles réduiront le nombre d'accidents et les embouteillages.

Alors que de nombreux groupes automobiles et technologiques se sont lancés dans la course aux voitures sans chauffeur, cinq entreprises, et non des moindres, ont décidé de s'associer pour faire avancer la cause des voitures autonomes aux Etats-Unis. Ce lobby est composé du géant internet Google, du service de réservation de voiture avec chauffeur (VTC) Uber, de son principal concurrent Lyft, ainsi que des constructeurs auto Ford, et Volvo.

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"Des rues plus sûres"

L'objectif affiché de cette "coalition de conduite autonome pour des rues plus sûres" (Self-Driving Coalition for Safer Street) est "de travailler avec les législateurs, les régulateurs et le public afin de profiter des avantages en termes de sécurité et pour la société des véhicules autonomes", selon un communiqué.

Cette association fait valoir que les voitures sans chauffeur amélioreront notamment la mobilité des personnes âgées et handicapées, et qu'elles réduiront le nombre d'accidents et les embouteillages.

Quid de la réglementation ?

"La meilleure voie pour cette innovation est d'avoir une série claire de normes fédérales, et la coalition travaillera avec les législateurs pour trouver les bonnes solutions, qui faciliteront le déploiement des véhicules autonomes", a commenté David Strickland, un ancien responsable de l'agence américaine de sécurité routière (NHTSA), qui servira de principal porte-parole pour la nouvelle association.

L'administration Obama avait affiché en début d'année sa volonté d'accélérer leur arrivée sur les routes américaines avec un plan d'investissement de près de quatre milliards de dollars sur dix ans et la promesse de lignes directrices pour tenter d'harmoniser les règles applicables à ces véhicules.

Pour l'heure, les règles sont décidées Etat par Etat. La Californie avait notamment dévoilé en décembre un projet critiqué entre autre par Google, car il fixait selon lui trop de limites risquant de brider l'utilisation des voitures autonomes: il empêchait en particulier qu'elles soient vraiment "sans chauffeur", en imposant qu'une personne puisse en permanence reprendre le volant.

Lire aussi : Voiture autonome, un marché à plus de 500 milliards d'euros en 2035

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 27/04/2016 à 14:12
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L'administration américaine est assurément irritée que le chinois Volvo s'offre un maximum de publicité en s'intégrant dans cette association qui la critique vertement. L'arrivée des chinois sur le marché américain serait un choc certain pour les con...

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