La police met la main sur le fondateur de WikiLeaks

Julian Assange, arrêté ce mardi matin au Royaume-Uni, restera en détention jusqu'au 14 décembre. Le fondateur du site WikiLeaks est notamment accusé de viol et d'agression sexuelle présumés.
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Cela fait une semaine qu'Interpol a lancé un avis de recherche international ("notice rouge") visant le fondateur du site Internet WikiLeaks, Julian Assange.

Accusé notamment de viol et d'agression sexuelle présumés, ce ressortissant australien de 39 ans s'est présenté de lui-même aux autorités avant d'être ensuite arrêté à 10h30 (heure de Paris) ce mardi par Scotland Yard,  la police britannique, sur la base d'un mandat européen.

A l'issue de sa comparution cet après-midi devant la Cour de justice de Westminster, le juge a a décidé que Julian Assange devra rester en détention jusqu'au 14 décembre prochain, date à laquelle il est de nouveau convoqué par les juges. Plusieurs personnalités, dont le cinéaste Ken Loach, s'étaient pourtant manifestés pour payer la caution mais le juge a estimé que l'intéressé avait "les moyens et la capacité de s'enfuir", non sans avoir insisté sur la gravité des accusations.

Quatre chefs d'inculpation pèsent sur l'australien : l'un pour coercition, deux pour violence sexuelle et le dernier pour viol alors qu'il se trouvait en Suède. Il a d'ailleurs fait appel de la demande d'extradition formulée par la Suède. La justice britannique ne devrait pas statuer avant plusieurs mois sur cette demande.

Cet ancien pirate informatique est en outre actuellement au coeur d'une controverse mondiale après la diffusion par son site de milliers de télégrammes diplomatiques confidentiels issus du département américain d'Etat que plusieurs journaux, dont le quotidien français Le Monde, ont relayé.

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Commentaires 3
à écrit le 08/12/2010 à 17:34
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Il faut bien veiller à être blanc comme neige quand on veut jouer les grands chevaliers blancs. Avant de diffuser les documents confidentiels il aurait du les lire, il se serait aperçu qu'il n'avait pas a faire à des enfants de coeur, bien naïf ce mo...

à écrit le 07/12/2010 à 14:31
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Dans les pays de "common law", comme l'Angleterre et le Pays de Galles, la négociation de plaidoyer est permise seulement si l'accusation (procureur) et la défense peuvent convenir que le prévenu plaidera coupable de certains chefs d'accusation et qu...

à écrit le 07/12/2010 à 13:22
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Est-il coupable de viol ? "Quand tu veux tuer ton chien, accuse le d'avoir la rage".

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