Après quatre mois de bras de fer, Axel Springer et le conseil de surveillance de Seloger.com sont parvenus à un accord. Le groupe de presse allemand relève de 11,91% son OPA à 38,05 euros par action (contre 34 euro précédement), ce qui valorise le leader français des annonces immobilières à 633 millions d?euros (contre 566 millions d?euros).
Du coup l?offre devient amicale et est recommandée par le conseil de surveillance. Mais l?accord comporte d?autres dispositions importantes. Axel Springer introduit dans son offre une condition de renoncement s?il n?obtient pas la majorité du capital (50,1%). C?était un des points d?achoppement les plus importants. Car le conseil de surveillance craignait une prise de contrôle rampante par un actionnaire qui aurait pu s?imposer sans détenir la majorité, ni payer de prime de contrôle.
La pilule empoisonnée abandonnée
En échange, le conseil de surveillance de Seloger ajourne définitivement l?assemblée générale extraordinaire des actionnaires qui était convoquée jeudi 20 janvier pour voter sur une disposition anti-OPA qui limitait à 15% les droits de vote de tout actionnaire ne détenant pas la majorité du capital. De même, le recours en cour d?appel contre le feu vert de l?Autorité des marchés financiers à l?offre de Springer est abandonné.
Le groupe de Bernard Arnault, qui détient vial'un de ses fonds 9% du capital de Seloger.com, et menait la fronde contre l'offre de Springer "prend acte" mardi matin de l'accord intervenu. Il se donne quelques jours pour arrêter sa position et décider notamment s'il apporte ou non ses titres à l'offre.
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